Tour du Monde 2018

Suivez en direct mon nouveau roadtrip en cliquant ici : Tour du Monde 2018.
Tour du Monde 2018
Bangkok, Thaïlande - 2 mars
Sydney, Australie - 7 mars
Christchurch, Nouvelle-Zélande - 22 mars
Okinawa, Japon - 22 avril
Osaka, Japon - 27 avril
Vancouver, Canada - 14 mai
Alaska, États-Unis - 16 mai
Montréal, Canada - 29 mai
Reykjavik, Islande - 5 juin
Paris, France - 12 juin

Tour du Monde 2018
Église au bord du lac Tekapo en Nouvelle-Zélande

Okinawa, recette pour vivre longtemps en bonne santé

Le propriétaire de la Guest House où je me trouve à Okinawa, m’invite à découvrir un restaurant à environ 15 ‘ à pied. Me voilà parti à sa découverte sur la base d’indications pas très précises. En tout cas, là où il m’a été indiqué  je décide de choisir un petit  restaurant, Daihuku sur  Okiedori street. Je ne vais pas le regretter…

Je commande après que la cuisinière m’ait présenté 3 plats differents, une soupe de vegetaux frais du jardin appelé SOBA spécialité d’ Okinawa, très  populaire. Cette soupe est à base de brocolis, salades, divers vegetaux, de nouilles locales, gingembre, d’algues marines, du poisson <bonito>, un petit morceau de porc, accompagnée pour ceux qui le souhaitent de  ORION popular draft beer from Okinawa.
Aloibera plante verte voir photo pour me protéger de coup de soleil , et aussi utilisé en cosmétique. Je me frotte la peau du visage et des bras. Elle me sert ce même Aloibera en salade avec une sauce spéciale pour cacher le goût un peu amer.
Je conclus ce repas delicieux par du pain perdu, une tomate fraîche et du saké d’Okinawa appelé Awamori. Je suis en forme et j’ai rajeuni de 10 ans!!!

 

Vivre vieux en bonne santé: le secret d’Okinawa

Je crois qu’une bonne hygiène de vie en s’endormant régulièrement, en mangeant bien à savoir de bons produits sains, biens cuisinés, en ayant une activité physique quotidienne, en vivant dans un environnement sain non pollué,  sans stress, en communiquant et ayant de la compassion sont les conditions pour vivre vieux en bonne santé.

Dans Orléans Métropole je me déplace à vélo toute l’année quelque soit le temps et la température. Je marche toujours pour réaliser de courtes distances. J’évite de prendre les ascenseurs, car évoluer en verticalité avec les escaliers nous fait du bien: étirements sans le savoir et musculairement c’est très bon de monter puis descendre, ce ne sont pas les mêmes muscles qui travaillent. Je pratique le ski de randonnée qui est un des sports les plus complet. Je n’ai jamais fumé, sauf que les personnes de ma génération ont eu à subir les fumeurs sans que les équipements soient installés (ventilation, renouvellement de l’air…). Il ne faut pas mettre le facteur de pollution sous silence, notamment de l’air. Je suis convaincu de son impact même si la profession médicale n’alerte pas suffisamment (pour des raisons certainement politique!!!). Le facteur hérédité joue un rôle certain, sachant que dans la plupart des situations, respecter les différents  points listés ci dessus ne peut qu’augmenter notre espérance de vie et rester en bonne santé de surcroît quelque soit l’espérance de vie dictée par notre hérédité, cette espérance ne peut qu’augmenter … c’est mon espoir …

Ayez donc une vie saine dans un environnement sain, vivez le moment présent en évitant tout stress, développer la relation avec vos proches mais d’une manière générale en profitant de toute rencontre qui ne peut que vous enrichir, et développer la compassion, soyez positif… travaillez aussi votre esprit par toutes sortes d’excices notamment la méditation, le Gi Gong, Yoga  qui associent physique et esprit… tout un programme n’est ce pas.

Pour compléter mon analyse vous trouverez ci-après un article de JC Nathan et une conférence très intéressante  du professeur Makoto Sezuki, des docteurs Jean-Marie Robine et Jean-PaulCurtay.Bonne lecture et envoyez moi vos avis, vos références … surtout, PORTEZ VOUS BIEN, et … n’oubliez pas de marcher surtout, un petit peu tous les jours…

1 Article de JC Nathan paru dans L’observatoire des aliments.

« L’île Okinawa détient un record en nombre de centenaires. D’où le célèbre régime d’Okinawa, promesse de santé et de longévité exceptionnelle.

Le régime Okinawa, du nom de l’île (archipel de Ryükyü, au sud-ouest du Japon)  où vivent de nombreux centenaires, laisse imaginer un mode alimentaire propice à une bonne santé et à une forte longévité. L’île d’Okinawa compte un taux de 600 centenaires pour un million d’habitants, soit près du double de la France (307 pour un million d’habitants), et bien plus que le Japon dans son ensemble (aux alentours de 350).

Hérédité et alimentation
Non seulement, on vit vieux, mais on vit en bonne santé sur Okinawa. On peut voir des personnes de plus de 90 ans en train de s’activer sur leur lopin de terre. Un cardiologue et gérontologue japonais, Makoto Suzuki, a étudié dans les années 1970 le mode de vie des habitants de l’île pour comprendre ce phénomène. Une étude nationale révèle que cette longévité hors du commun est due en partie à l’hérédité, en partie au mode de vie, et donc en particulier à l’alimentation.

Peu de calories, peu de graisses
Comment mangent les Okinawais ? Il semble dans ce coin du Japon, que l’alimentation soit peu riche en graisses et faiblement calorique. En revanche, les habitants d’Okinawa mangent beaucoup de protéines animales (poisson, mais aussi volaille), beaucoup de légumineuses et de légumes verts. Autre caractéristique, les Okinawais font un usage plutôt modéré du sel, et respectent la norme recommandée au Japon (moins de 10 g par jour), à la différence de leurs compatriotes.  En France l’apport recommandé est de 8 g de sel par jour et l’Organisation mondiale pour la santé a mis la barre à 5 g par jour.

Faible densité énergétique
La faible densité énergétique (petit nombre de calories par quantité mangée) serait la clef  de la bonne santé. Des aliments à forte teneur en eau, en fibres (légumes, légumineuses) et en protéines permettent d’éprouver rapidement la satiété. La moindre consommation de calories protège de l’obésité, favorise un bon bilan sanguin en termes de cholestérol et de triglycérides, moins de déchets métaboliques et donc moins de radicaux libres, source d’usure de l’organisme et de vieillissement.

Le régime Okinawa type
Des nutritionnistes ont cherché à définir les principes du régime type d’Okinawa. Il s’agirait de manger des petites portions, de ne pas manger jusqu’à satiété (arrêter avant d’être rassasié), de privilégier la diversité des aliments, de manger des aliments frais, de cuire les aliments à feu doux, de cuire et consommer les aliments séparément…

Le menu type d’Okinawa « occidentalisé » est composé en premier lieu de légumes et de fruits, de céréales complètes. Puis, dans une moindre proportion d’aliments riches en calcium, d’aliments riches en oméga-3 (poissons, fruits de mer, noix et graines…), à boire du thé vert. Produits avec sucresajoutés et alcool sont consommés avec modération. Si l’on veut japoniser davantage, on consommera des algues, du miso, du tofu…

Activité et solidarité, deux ingrédients clef
Les observateurs attentifs soulignent que dans la société d’Okinawa, les personnes âgées continuent à s’activer, participent à fortement à la vie sociale, ont de multiples échanges entre voisins. Le yuimahru, expression du dialecte local qui veut dire l’esprit d’entraide, est très vivace. »

JC Nathan

Sources : Okinawa, l’île des centenaires http://www.japoninfos.com, www.passeportsante.net

Un italien qui vit depuis plus de 10 ans au Japon , m’affirme que ces affirmations sur la longevité c’est <bulshit> n’importe quoi. A demander à d’autres personnes, il semblerai que les conditions de vie, d’alimentation des gens d’Okinawa ont bien évolué.

Je trouve intéressant de vous publier la conférence  intitulée: Le modèle Okinawa : les clés du bien vieillir.

2 Le 26 mars 2009 une conférence a été donnée sur le thème ‘Les clés du bien vieillir : Pourquoi le modèle Okinawa a remplacé le modèle crétois par le docteur Makoto Suzuki, fondateur de l’Etude des Centenaires d’Okinawa, accompagné du docteur Jean-Marie Robine, président du Comité international Longévité et Santé, et du docteur Jean-Paul Curtay, auteur de « Okinawa, un programme global pour mieux vivre ». En voici le compte-rendu.

Pourquoi le modèle Okinawa a remplacé le modèle crétois

– Dr Makoto Suzuki : Okinawa est un archipel de 44 îles habitées au sud du Japon. Il a le record mondial de longévité, les femmes ont une espérance de vie de 87 ans. Le taux de centenaires est également un record, on a 61 centenaires pour 100 000 habitants soit deux fois plus qu’au Japon, et trois fois plus qu’en France.
Là sur la diapositive, c’est une paysanne morte à 99 ans d’une broncho pneumonie légère n’ayant eu aucune maladie particulière tout au long de sa vie. Cette personne a donc vécu en très bonne santé sans aucun signe de morbidité et la seule chose que l’on ait pu enregistrer, a été cette broncho pneumonie et là le déclin a été extrêmement rapide. La partie de sa vie, où elle a vécu en mauvaise santé, a été réduite au strict minimum.

Dans l’étude que nous menons depuis plus de trente ans à Okinawa
sur les populations très âgées et à travers les différentes enquêtes nous indiquant les personnes frêles, fragiles ou âgées dépendantes pour les activités de la vie quotidienne (s’habiller tout seul, manger tout seul, etc.), nous nous sommes aperçus qu’il y avait une accumulation du nombre de centenaires. Nous avons constaté que l’aptitude à vivre de façon indépendante a diminué. Pour résumer, la survie a augmenté, il y a de plus en plus de centenaires à Okinawa mais ils sont de plus en plus dépendants.

Il y a 30 ans sur les 32 centenaires que comptait l’archipel, 85% étaient complètement robustes alors qu’aujourd’hui sur 900, 15 le sont vraiment et c’est un phénomène que l’on retrouve aussi aux Etats-Unis ou au Japon. Le groupe de dépendants, même à Okinawa, a tendance à augmenter alors que l’autre reste stable. Si on considère que la grande majorité des gens meure de problèmes cardio-vasculaires, d’attaques cérébrales, de cancers, les centenaires aujourd’hui qui ont réussi à repousser toutes ces maladies présentent un aspect physiologique normal où la mort n’est pas liée à celles-ci mais à des facteurs naturels.

J’ai publié un ouvrage sur ce sujet-là en 2002, et depuis il y a eu de nombreuses traductions dans un certain nombre de pays (Turquie, et Chine, compris.) dont une aux Etats-Unis qui a remporté un vif succès. En France, c’est le Dr Curtay qui en fait la traduction et le titre est Okinawa, un programme global pour mieux vivre. Il est aujourd’hui présent et interviendra en fin de session.

Facteurs de longévité

Il y a quatre grands facteurs qui expliquent cette longévité :

le premier est le choix et la préparation des aliments,
l’activité physique,
les techniques d’aides personnelles c’est-à-dire comment on arrive à prendre soin de soi
et enfin le soutien mutuel qui est remarquable à Okinawa, l’importance du tissu social.

Le choix et la préparation des aliments

Là sur cette diapo c’est un plat typique d’Okinawa qui est le Goya Champurur c’est-à-dire un mélange de melon très amer, de tofu, porc, d’œ,ufs, de sel et de sauce de soja. Sur la suivante, on voit dans des ateliers de cuisine, la fabrication du mozuku qui est composé de plantes brûlées que l’on utilise dans la médecine chinoise, et qui permet de soigner un certain nombre de pathologies. On cuit le riz à la vapeur en utilisant ces vapeurs de mozuku

La façon de préparer les aliments est aussi importante que le choix des aliments. On le voit là dans cet exemple où on fait cuire des morceaux de porc avec la peau mélangés à des algues et de la sauce de soja. Cela consiste à faire bouillir l’ensemble pendant 8 heures et à écrémer toutes les heures les graisses qui vont remonter à la surface et qui forment une sorte de croûte ce qui fait que l’on se débarrasse de celles-ci, type cholestérol, triglycérides qui peuvent être nuisibles. C’est une des façons traditionnelles de préparer les aliments à Okinawa. Version moderne, on prépare le même plat en une heure au micro onde mais cela ne permet pas d’extraire toutes les mauvaises graisses.

L’activité physique

Sur cette autre diapo, on voit un habitant d’Okinawa âgé de 102 ans qui s’occupe de sa ferme ce qui lui permet de garder une activité physique complète. Sur la suivante on voit un champion olympique âgé de 92 ans qui garde une activité complète.

Là, on voit une personne se prosterner devant une sorte d’autel érigé en mémoire de sa famille. Cela fait partie de la culture asiatique en général et d’Okinawa en particulier que de renforcer la conscience du rôle de chaque individu dans la famille. On est beaucoup moins individualiste que dans la culture occidentale. Il y a un autel familial dans chaque maison et les ancêtres ne disparaissent pas. C’est le culte des ancêtres. Les gens n’ont pas peur de mourir ce qui n’est pas sans conséquence sur le moral. Il y a une continuité, un rite et régulièrement des fêtes des morts saisonnières. On va aller visiter les morts, on leur apporte de la nourriture, on discute avec eux régulièrement et cela joue aussi un rôle dans l’appréciation de la vie quotidienne.

Le culte des ancêtres

Ici on voit une dame de 92 ans qui prie et qui remercie les ancêtres pour la réussite de son petit fils à l’université. Cela illustre toute l’importance du rôle des séniors, des personnes âgées qui font ce lien entre les ancêtres et les descendants. On ne fait pas de coupure. Il y a un lien entre ceux qui sont dans l’au-delà et ceux qui sont ici.

Pour illustrer l’activité des séniors, j’ai rencontré il y a quelques jours à Tokyo un monsieur de 97 ans qui travaille toujours à l’hôpital et qui a su garder un esprit vraiment créatif en établissant une entreprise qui aide au maintien des séniors.
On voit sur cette diapo une réhabilitation de la culture de la canne à sucre. C’est une tradition rurale de ne pas récolter tout seul dans un village, c’est la communauté qui le fait pour chaque propriétaire. C’est en fait une tradition très ancienne : si on doit construire une maison dans le village, on ne la construit pas tout seul, tout le village la construit et donc quand il y a quelque chose à construire, c’est une œuvre communautaire et cela se retrouve dans certains réseaux urbains où il est resté cet esprit de collaboration.

Moai et entraide

On a là une illustration sur ce que l’on appelle un moai, un groupe d’entraide et ces groupes ont une longévité assez incroyable comme vous pouvez le voir : ce sont des gens qui se sont connus à l’école élémentaire et se réunissent pour fêter le diplôme qu’ils ont eu il y a 88 ans. C’est l’illustration que dans ces groupes d’entraide, on partage les joies et les peines tout au long de la vie. Il y a une solidarité qui s’exerce à Okinawa. Moai est l’idée de la fraternité, en quelque sorte une tontine.

Et je terminerai par la célébration d’une cérémonie où l’on voit des personnes âgées de 97 ans qui vont offrir un verre de saké aux personnes présentes qui espérent avoir la même longévité. Ce que l’on ressent là, c’est la valorisation des personnes âgées, être âgé c’est quelque chose de positif et qui se célèbre.

*

– Docteur Jean-Marie Robine : Le Dr Makoto Suzuki est vraiment un pionnier dans les recherches sur la longévité humaine. Il est l’initiateur de cette étude sur les centenaires à Okinawa qui a démarré dans les années 70. C’est absolument extraordinaire. Toutes les personnes qui ont mené des études sur les centenaires à travers le monde lui doivent quelque chose. C’est lui qui, le premier, a pensé qu’il y avait un intérêt humain, scientifique à s’intéresser aux personnes très âgées et celles qui avaient cent ans.

Mon rôle va être de mettre tout cela en perspective dans le cadre de la longévité au Japon. J’ai choisi de vous montrer quelle était l’augmentation de l’espérance de vie au Japon à la fois par rapport à une ligne que l’on connaît bien qui est l’espérance de vie record. C’est un travail qui a été publié dans Science il y a quelques années dû à Vaupel.

*ndlr : voir l’article ‘Biodemographic Trajectories of Longevity’ paru dans ‘Science’ le 8 mai 1998 (en anglais) en Document joint qui montrait quelles étaient les plus fortes valeurs d’espérance de vie atteintes dans le monde chaque année et cela formait une ligne droite c’est-à-dire que le record augmentait de 3 mois par an.

Depuis plus de 20 ans, c’est le Japon qui trace cette ligne record. Sur le graphique que je vous montre, en 1960, les cinq pays que j’ai choisis, avaient tous la même espérance de vie. Dans les années 75, les pays ont divergé et des pays comme les Etats-Unis ou la Norvège qui, avant la première guerre mondiale, établissaient des records sont aujourd’hui très en retard sur le Japon et il y a un écart de cinq ans d’espérance de vie entre le Japon et les Etats-Unis, le Danemark ou la République tchèque. L’Espagne montre une évolution un peu similaire à celle du Japon et a une très forte progression de son espérance de vie. La ligne de la France se situe entre le Japon et l’Espagne . Nous sommes en fait le second en terme d’espérance de vie après le Japon.

Au Japon, c’est 86 ans l’espérance de vie pour les femmes et 79 ans pour les hommes et le Dr Suzuki nous a dit qu’à Okinawa c’est un an de plus pour les femmes. Au Japon, l’écart entre hommes et femmes a atteint 7 ans en l’an 2000 et il persiste. Le Japon est le leader de la longévité.

Etudes sur la longévité dans le monde

On ne savait rien de la longévité humaine avant 1693. A cette époque, Allais, l’homme de la comète, l’un des plus grands savants qui s’intéressait à tout, a inventé la table de mortalité et a rassemblé des données sur la survie des hommes et a tracé la durée de vie des adultes. En fait cette distribution montre que c’est plat et que vous avez autant de durée de vie qui s’interrompt à 40 ans, qu’à 55 ou 65 ans. Il y avait autant de personnes qui mourraient à tous les âges de la vie. Entre 40 et 70 ans, c’est plat. En 1750, nait la statistique officielle en Suède. Les Suédois vont installer une collecte statistique tout à fait moderne. Il faudra un siècle pour que ce soit copié dans d’autres pays. Depuis cette date on a un suivi extraordinaire des décès et morts en Suède. D’après le graphique on voit qu’il y a une petite tendance à mourir vers 70 ans. En Suisse, c’est exactement la même chose et on voit clairement qu’il y a un âge le plus fréquent pour mourir pour les adultes. C’est tout ce que l’on sait avant la période moderne c’est-à-dire au lendemain de la deuxième guerre mondiale. Tous les pays développés sont au même rythme. Là, le Japon montre bien que la durée de vie est de 80 ans.

Dans les années 80 une théorie va être proposée qui va avoir un impact considérable en biologie, en médecine, à propos de la compression de la morbidité : d’après le Dr James Fries, si on adoptait tous les comportements (ne pas fumer, faire du sport, adopter les bons régimes alimentaires, etc), on allait repousser la durée de vie moyenne à 85 ans. C’est l’horizon que l’on espérait atteindre et puis on allait réduire la mortalité prématurée. En fait personne ne devrait mourir avant l’âge de 70 ans mais personne ne devrait vivre au-delà de 100 ans. On va concentrer les décès à 85 ans et 10% des gens vont mourir à 85 ans. Lorsque James Fries écrit son article, les femmes japonaises avaient déjà atteint la durée de vie qu’il avait indiquée c’est-à-dire 85 ans et cela en 1980. Et l’on voit déjà une explosion du nombre des centenaires ce qui n’était absolument pas prévu.

30 000 centenaires au Japon, dont beaucoup à Okinawa

Qu’en est-il aujourd’hui au Japon. L’ensemble des durées de vie au cours des 20 dernières années, se sont déplacées vers des valeurs plus élevées en moyenne de 6 années mais il n’y a aucun autre changement dans la distribution des durées de vie. Je dirais que depuis Allais jusqu’en 1980, on a une compression de la mortalité. Depuis 1980 et au Japon, on a un déplacement total de toutes les durées de vie vers des âges plus élevés . Disons que sur les cinquante dernières années au Japon, la durée de vie la plus fréquente a augmenté très régulièrement de façon tout à fait linéaire de moins de 80 ans en 1950 à plus de 90 ans aujourd’hui. En fait la durée de vie des adultes augmente de 2 mois par an. La durée de vie la plus fréquente est plus élevée par rapport à l’espérance de vie à la naissance de 6 ans. La durée de vie la plus fréquente est de 92 ans. Dans les années 70, il n’y avait pratiquement pas de centenaires (il y en avait une dizaine) aujourd’hui il y en a 30 000. Une augmentation absolument pharamineuse. L’accroissement annuel au Japon est entre 10 et 20% et le phénomène est en train d’accélérer.

Dans nos pays où il y a une faible mortalité, il faut une dizaine d’années pour doubler le nombre de centenaires. En Angleterre par exemple, de 1960 à aujourd’hui, le nombre des centenaires double tous les dix ans. Au Japon il double tous les 5 ans. Il a été multiplié par 4. En 2009, il y a 36 000 centenaires au Japon . En 2007, il y en avait 32 000 c’est-à-dire quatre fois supérieur qu’en 1997. Dans les années 70, le nombre des centenaires a été multiplié par trois, aujourd’hui il est multiplié par 4.

Une fantastique augmentation du nombre des centenaires au Japon et dans ce cadre-là, il y a beaucoup plus de centenaires à Okinawa qu’au Japon. Il y aurait 2 fois plus de centenaires que dans le reste du Japon. On s’attend à avoir beaucoup d’individus âgés de 105 ans . Il y a plus de 1 500 personnes au Japon âgées de plus de 105 ans et celles âgées de plus de 110 ans, sont au nombre de 33. Le nombre de gens de 100 ans est constant ainsi que 110 ou 105 ans. Dans 20 ans, il y aura 36 000 personnes âgées de 105 ans et il y aura 1 500 personnes de plus de 110 ans.

Dans quel état de santé sont tous ces centenaires ? C’est la question qui nous préoccupe tous. Est-ce qu’ils sont robustes, est ce qu’ils ont un vieillissement réussi, est ce qu’ils sont déments ou alités. C’est déjà difficile de mesurer l’état de santé chez les gens de 70 ans mais on ne sait pas vraiment le faire chez les gens de 100 ans. Pour nous , c’est un défi. L’important est de se demander s’ils sont en bonne santé.

Une grande partie de nos travaux est d’arriver à mettre au point des mesures, des enquêtes qui permettent de trier parmi les centenaires ceux qui dans le fond seraient robustes pour 100 ans ou pour 105 ans et non pas par rapport à ceux de 20 ans bien sûr et puis ceux au contraire qui ne connaissent pas un bon vieillissement.

C’est tout l’enjeu. 100 ans, 105 ans cela nous fait tous rêver si c’est en bonne santé mais dans le cas contraire cela nous intéresse beaucoup moins. C’est une préoccupation non seulement du Dr Suzuki mais aussi du gouvernement japonais qui, depuis très longtemps, se soucie de la santé de ses centenaires et il n’y a aucun pays au monde où l’on peut avoir des chiffres équivalents à ceux-ci, qui proviennent d’enquêtes, qui ont été commissionnées. De 1973 à l’an 2000, il y a eu 6 enquêtes qui ont été commissionnées par le ministère de la santé du Japon pour avoir une idée de l’état de santé de cette population âgée de cent ans. Effectivement ces chiffres qui ne sont pas pour l’instant publiés confirment tout à fait les chiffres que nous a donnés le Dr Suzuki précédemment et on voit parallèlement leur état de santé moyen se dégrader.

En 1973, sur les centenaires recensés au Japon, il y en avait 37% qui étaient confinés dans leur chambre et dans les centenaires qui ont été dénombrés en l’an 2000, la proportion est montée à 78% , Donc les centenaires de l’an 2000 sont beaucoup plus dépendants, beaucoup moins actifs que ceux de 1973. Là, il y a une véritable inquiétude et c’est bien pour ça que le Dr Suzuki travaille essentiellement sur l’état de santé des centenaires.

Pourquoi le Japon est à l’avance de la longévité par rapport à l’ensemble du monde et pourquoi Okinawa a deux fois plus de centenaires que le reste du Japon par rapport aux autres pays et en particulier par rapport aux Etats-Unis ? C’est vraiment un sujet qui préoccupe l’académie des sciences américaine qui a mis en place un comité spécial pour essayer de comprendre pourquoi l’espérance de vie aux Etats-Unis plafonne, ne progresse quasi plus et a pris cinq ans de retard sur le Japon. Les Américains sont ceux qui mettent le plus d’argent dans la santé et pourquoi ont-ils de si mauvaises performances. On n’arrive pas à expliquer que dans deux pays aussi modernes qui mettent autant de moyens, il y ait tant de différence dans les résultats.

*

– Docteur Jean-Paul Curtay : Lorsque je suis allé à Okinawa en 2005, il y avait 15% de gens âgés de plus de 110 ans et 3% de grabataires. En général chez les anciens à Okinawa, on ne trouve pas de surpoids, pas de diabète, trois fois moins de symptômes à la ménopause, des risques de fracture de cols du fémur réduits de 40% par rapport aux Etats-Unis. La situation a cependant changé et s’est dégradée.

80% en moins de pathologies cardio-vasculaires, ça fait rêver à savoir 5 fois moins qu’aux Etats-Unis et ceux qui font un infarctus ont deux fois plus de chance de survie. La fréquence du cancer du sein à Okinawa est de 25% /1000 , 33 au Japon, la Grèce fait un score intermédiaire, 52, 92 en France. Les décès sont 6%/1000 à Okinawa, 22 en France. Le cancer de la prostate qui est le plus fréquent chez l’homme, 10%/1000 à Okinawa, 13 au Japon, 26 en Grèce, et 60 en France. A Okinawa, 4% pour 100 000 décèdent du cancer de la prostate, 18 en France.

Si on étudie les capacités intellectuelles des habitants d’Okinawa de 80 ans, les hommes font un meilleur score que les femmes, 80% d’entre eux font un score pratiquement parfait, et 60% de femmes. En France par exemple, on enregistre des baisses de tests cognitifs significatifs chez 50% des plus de 50 ans.

On enregistre à Okinawa 6% de déments chez les centenaires mais ces chiffres se sont vraisemblablement aggravés en raison de l’augmentation du nombre de centenaires. Il y en a dix fois plus en moyenne dans nos pays. La maladie d’Alzheimer fait peur. Il y a 860 000 personnes en France qui en sont atteintes et on enregistre 160 000 nouveaux cas chaque année. On estime aussi que 50% des cas ne sont pas diagnostiqués et qu’en tout ça concerne 3 millions de personnes aujourd’hui, entourage compris bien sûr. Cela touche 5% des plus de 65 ans (1% au Nigéria ou en Chine) et 20 000 personnes des moins de 65 ans. Les prévisions pour 2020, 1 300 000 personnes, 81 millions dans le monde.

Manger moins

On remarque à Okinawa que l’on mange beaucoup moins qu’en France par exemple et c’est redoutable. La combustion des calories est fatalement liée à des déchets que l’on appelle oxydatifs. Déjà en 1930 la recherche américaine faisait en laboratoire des études de restrictions caloriques qui n’avaient pas du tout été concluantes c’est-à-dire qu’en réduisant simplement la ration des animaux ils vivaient moins longtemps mais si l’on compensait par des compléments vitaminiques et des minéraux, on a alors constaté une extension spectaculaire de la durée de vie de ces animaux qui étaient en restriction calorique.

C’est un premier dossier que l’on retrouve à Okinawa et une grande partie de l’explication de la longévité . De surcroît avec le confort moderne , on consomme de moins de moins de calories et on vit donc plus longtemps. Les morts précoces sont réduites par les progrès de la médecine, les vaccinations, les antibiotiques, etc . Il y a une uniformisation. La mortalité infantile périnatale s’est effondrée. Les gens vivent plus longtemps et la mortalité ne cesse de reculer.

Apprendre à respirer

Par ailleurs les carences vitaminiques peuvent être compensées de façon satisfaisante et on peut même avoir une augmentation de la vitalité. On fait plus d’énergie avec moins de calories et c’est ce qui est important. Pour faire de l’énergie, il faut savoir respirer, l’oxygène sert à bruler les calories. En Asie, on apprend à respirer, les art martiaux aidant. On respire à fond. Les calories qui ne sont pas brûlées ne font pas d’énergie. On mange trop pour l’énergie que l’on dépense. En France, par exemple, on va accumuler de gros repas surtout le soir alors qu’à Okinawa, c’est une fragmentation de petits repas complets.

Privilégier végétaux, oméga3, anti oxydants,etc.

L’activité physique est aussi très importante. On peut faire plus d’énergie avec moins de calories et réduire les déchets oxydatifs liés à la combustion. A Okinawa, 60% de ce qui est mangé est végétal. Alors que chez nous, il y a une déperdition considérable de végétaux. Le magnésium nécessaire à catalyser la transformation des sucres et des graisses en énergie se trouve dans les végétaux complets, dans les céréales, dans les légumes verts. De plus les Japonais et ceux d’Okinawa en particulier consomment beaucoup d’algues où l’on trouve beaucoup d’iode. Il faut savoir qu’en France le Français reçoit 100 microgrammes d’iode par jour, la moitié de ce qu’il faudrait, donc en est déficitaire. De plus il y a beaucoup plus de polyphénols à Okinawa. Tout est conditionné par le magnésium et c’est la carence la plus profonde dans la population française. 100% des Français sont déficients. 1000 calories apportent 120 milligrammes alors qu’il est recommandé autour de 400. Le manque de magnésium est la première cause de fatigue et de tension musculaire.

Les Okinawaïens mangent 2 fois plus de soja que les Japonais et il y a 2 fois plus de centenaires à Okinawa qu’au Japon. La consommation de soja joue un rôle qui paraît primordiale, le thé vert est à la fois riche en polyphénols, anti oxydants puissants, anti- fer. Dans tous les pays du monde, les femmes vivent 7 ans de plus que les hommes car elles ont des règles et perdent du sang et donc du fer. Le fer est un très fort catalyseur d’oxydation et il joue un rôle très important. L’homme mange plus de viande que la femme et accumule plus de fer. Dans n’importe quelle pathologie, le fer joue un rôle très important.

Il est extrêmement important de se rendre compte quelle est la véritable mécanique qui est derrière le consommateur d’aliments . Il y a d’abord le stress. Plus vous êtes stressé, plus vous allez grignoter, et plus vous allez manger sans sentir la surcharge. A Okinawa, il y a une règle, ne pas se surcharger à plus de 80%. La culture alimentaire est à apprendre. Il ne faut pas s’asseoir à table stressé. Il y a beaucoup de personnes à Okinawa qui commencent leur journée en allant sur la plage et à remercier tout ce qui existe. C’est leur côté culture animiste.

Nous, dans nos sociétés, ne prenons pas le temps d’apprécier, on court toujours après ce qui manque. Il y a un niveau de morosité, de frustration, de stress, qui est important chez nous et qui va parasiter considérablement le mode de vie. Cela peut paraître philosophique mais cela a des implications sur la santé et la longévité qui peuvent être considérables. Il y a une énorme différence entre le Japon et Okinawa : le Japon, c’est la productivité à outrance, beaucoup de compétition . Alors qu’à Okinawa, il y a un aspect relaxé : c’est un climat tropical, C’est une autre culture et je pense que ça joue un rôle très important .

Pour résumer à Okinawa, on mange moins et ce que l’on mange est beaucoup plus riche en végétaux, en magnésium, en oméga3, en antioxydants, en phytoestrogène. On pourrait avoir du mal à manger autant de soja et de soja fermenté encore plus riche en phytoestrogène. On propose donc des solutions avec des aliments avec plus d’épices comme le curcuma qui est anti oxydant, anti cancer Il y a le thé vert macha en poudre qui concentre beaucoup plus de polyphénols . Le jus de myrtille, par exemple, permet de rajeunir le cerveau et a suffisamment de principes actifs pour avoir un effet pharmacologique court terme.  Le jus de grenade fermenté également très puissamment anti oxydant devient le jus de fruit le plus populaire aux Etats-Unis : anti oxydant, anti inflammatoire, en fait une possibilité de densifier son alimentation.

Comment s’approprier ce modèle d’Okinawa ? En gérant les outils nutritionnels, les outils par rapport à l’activité physique : il faut combattre la sédentarité auquel nous a amené le progrès technologique. Il faut aussi gérer le stress, et c’est un programme global.

Okinawa, le lieu où on recense le plus de centenaire en bonne santé

Une course contre la montre dans un des aéroports les plus importants au monde pour passer de l’aérogare 1, où a attéri mon avion Air New Zealand, à l’aérogare 3 d’où part l’avion Jetstar pour Okinawa. J’ ai réussi en un temps record, notamment grâce au fait que je n’ai pas de bagages en soute. Le douanier japonais m’a fait ouvrir mon sac à dos, mon périple avait l’air de l’intriguer

… un français venant de New Zealand qui va à plusieurs endroits au Japon … curieux… mais ma volonté de réussir à prendre la correspondance à gagner. Me voilà à Naha la ville principale d’Okinawa que j’atteint par un train monorail, grâce à l’indication en Japonais que m’avait préparée Mari, une jeune femme très gentille m’aide à prendre mon ticket de train, la station où je dois m’arrêter pour trouver mon hôtel. J’arrive à 23:00 après 14 heures d’avion. Tout s’est bien déroulé je suis suffisamment fatigué pour m’ecrouler dans la couchette.

Ce qui frappe venant de New Zealand est la gestion de l’espace: au Japon très forte densité l’espace est rare, en NZ faible densité l’espace est grand libre …

En fait je suis dans une ville importante sachant que l’ensemble de l’île d’Okinawa représente plus du million d’habitants. Dès le lendemain, je vais au port, m’achète quelques denrées et les mange à l’hôtel, pour définir un programme:

Je vais me baigner dans une des rares plages accessible pour marcher le long de la côte la Naminoue-gū ,  visiter le Temple du même nom qui signifie < le sanctuaire au dessus des vagues>, puis le Tsushima-maru Memorial Museum,  et le jardin Fukushuen où l’eau qui circule en cascade circule vivement. Le jardin de l’amitié du présent passé et futur entre Fuzhou Chine et Naha. Quant au Mémorial Museum il fait référence à la bataille d’Okinawa où de très nombreux citoyens ont perdu la vie. Le message se veut un message de PAIX et non de vengeance. En 1944 l’île doit être évacuée. Les enfants et femmes et des hommes prirent un bateau ( le Tsushima-maru)  qui fut coulé par les forces alliées… la population n’a pas voulu en parler (the Gag Order). Ensuite les americains bombardent puis l’occuperont. Impressionnant mais les japonais se présentent en victime alors que ils sont des guerriers redoutables avec des velléité d’invasion …

Traduction de la photo « word of wisdom »: Des conseils ou des avertissements de ce que  vous obtenez des autres sont les choses les plus précieuses dans la vie; en conséquence garde toujours cette affirmation dans ton esprit.

Je décide de réserver un hôtel pour mardi soir dans une petite île tranquille ou je me déposerai en nageant: Tokashiki Island.

Je cherche de la documentation sur la raison d’une telle longévité des habitants de l’île puisque c’est à Okinawa que statistiquement à été compté le plus de centenaire en bonne santé dans le monde… Je suis venu chercher leur recette. Ce sera l’objet de mon prochain article.

Auckland mes derniers jours en New Zealand

Et oui après un mois passé en New Zealand me voilà sur la préparation du départ demain dimanche 22 avril, la veille de mon anniversaire.

Je suis toujours à Auckland mais la dernière nuit je la passe dans une chambre individuelle avec tout le confort, et une ambiance musicale du bar en dessous. J’ ai pris une bonne bière pour fêter mon départ. Mais je vais vous décrire les 2 dernières journées chez mes amis Louise et Fred.

Hier, après une marche à French Bay avec Martine la maman de Fred,  des son retour du travail, vers 13:00 nous partons vers la plage Piha connu par les surfeurs néo-zélandais. Nous sommes sur la plage le programme des uns et des autres se montent: les enfants jouent dans le sable noir. Fred et moi decidons d’aller marcher en hauteur pour redescendte vers l’autre plage et les rochers ou la mer Tasman a l’Ouest, (face à l’Australie) se fracasse contre les rochers. Super spectacle (voir la vidéo) . Non satisfait on décide de se baigner et je fais du surf en promettant de ne pas trop m’éloigner, mais Fred me surveille… moment fort dans ce paysage grandiose. On se retrouve au club de bateaux à rames (surf sur les vagues) pour conclure cette belle journée.

Samedi debout et déjeuner rapide avec les enfants pour en ferry à RANGITOTO Island. Étonnant cette île volcanique qui est séparé par un bras de l’isle Motutapu. L’éruption est récente puisque à peine 600 ans. On n’atteint après une demi heure de ferry dans la baie d’Auckland. On monte au sommet 240ml environ où l’on domine le cratère tout boisé: le point de vue sur Auckland et ses alentours est fascinant… beaucoup d’eau… mais des images valent mieux qu’un long discours…

Merci beaucoup Pawel, Par, Fred, Louise TOP TOP TOP NEW ZEALAND

Demain matin dimanche 22 avril, je prends l’avion pour Okinawa via Tokyo…

 

 

Welcome To a Kiwihome

Apres mon sejour a Wellington symbolisé par l’Aigle geant dans l’aerogare, je m’envole pour Auckland la métropole qui concentre  la moitié de la population Néo-zélandaise. Je prends le train de la Gare centrale pour me rendre à New Lynn où Fred m’attend. J’ai une chance incroyable de vivre quelques jours dans une famille Kiwi: Louise Fred et leurs 3 garçons , et la visite venant d’Angleterre dont la maman et le frère de Fred. Quel accueil simple et chaleureux. Les 3 garçons  sont très joueurs dynamiques remplis d’énergies. Ils sont en vacances. La maison se trouve en fin de rue, a l’ouest d’Aucland, dans un environnement boisé extraordinaire où les baies sont toujours proches dans le Parc de Waitãkere Ranges Régional Park sur une pointe ou presqu’île. La maison paraît toute simple mais sur 2 niveaux épousant le relief, toutes les pièces tournées vers la baie. Endroit où la nature est préservée où les forêts sont protégées. Nous allons au Museum d’Auckland perché sur une colline d’une architecture monumentale comme un Panthéon grec.. Le musée est rempli d’enfants notamment pour voir l’exposition de monuments du monde entier construits en légo, dont Notre-Dame de Paris. Moi je vais visiter les salles dédiées aux Mãori et aux peuples des îles du Pacifique. Ensuite je visite l’exposition sur les volcans.notamment dans un salon reconstitué est simulé une éruption volcanique après un tremblement de terre. Impressionnant. En effet la Nouvelle Zélande est une terre géologiquement active positionnée à cheval sur 2 majeures plaques tectonic. Très  belle mais aussi vulnérable de par les forces de la nature. L’explosion volcanique du Mont Tarawera à tué environ 120 personnes en juin 1886. L’après midi vous ne serez pas étonné, je pars marcher 2 heures environ. Martine me dépose au départ du Bill Haresnape Walk, qui descend vers la plage puis je remonte un chemin glissant humide, à peine tracé dans une végétation luxuriante. Je remonte au dessus du village pour descendre à la French Bay ou se trouve un club nautique. Je marche sur la plage pour rejoindre la baie où j’étais précédemment mais à une pointe je suis attiré par la montée rapide de la marée et décide de faire demi tour, pour remonter vers la maison de mes amis. Le dîner est préparé par David et son ami: pattes avec sauce très bonne et boulettes de viande.accompagné d’un vin rouge néo-zélandais super bon.  Crème glacée comme dessert . Super ambiance qui se conclut par une partie de billard avec les enfants. Top top top … Louise et Fred font le maximum pour le bien être des enfants, qu’ils puissent s’exprimer jouer et participer avec les adultes. J’avoue que Louise, et Fred surtout m’ont donné une grande leçon. J’en tiendrai compte pour être particulièrement attentif pour mes deux petits enfants Maïwen et Élouan.

Parlement néo-zélandais

J’ai visité ce mardi matin le parlement néo-zélandais. L’ensemble est constituée de:  l’aile Exécutive the Beehive (la ruche), la Maison du Parlement, la bibliothèque Parlementaire) et Bowen House. Particulièrement intéressant de constater qu’il n’existe qu’une seule Chambre, la Chambre des Représentants. Le bâtiment est de style néo-classique fut fini en 1922. Plusieurs salles de Commissions Spéciales dont une salle de Commission des Affaires Mãori. Superbe salle décorée sculptures et de panneaux muraux tissés par les artisans Mãori.le film qui présente le Parlement introduit la présentation en Mãori avec leurs symboles. En 1987 la langue Mãori fut reconnue. 120 parlementaires. Le Parlement est présidé par un Speaker qui siège au centre à droite le Prime Minister et le Gouvernement. Le Bowen House est le building à gauche de The Beehive (La Ruche). Le Bowen House accueille les bureaux des Ministres et des Membres du Gouvernement et le personnel d’assistance parlementaire. The Beehive accueille l’exécutif du Parlement fut conçue par l’architecte britannique Sir Basil Spence. 10 étages avec un passage souterrain vers la Bowen House. Elle comprend une salle des banquets de 300 places. La Bibliothèque Parlementaire à gauche de la photo fut conçue par Thomas Tumbull en style gothique victorien, fournit des services de recherches membres du Parlement. Le service d’information parlementaire communiqué au public sur tous les aspects du Parlement. Il est intéressant de noter que dans le processus de vote d’une loi , qui s’appelle <bill> en tant que proposition la Commission Spéciale peut écouter n’importe quel citoyen mondial qui n’a pas besoin d’avoir la nationalité néo-zélandaise. Le Parlement fait la loi, le Gouvernement administre la loi en gouvernant, le Judiciaire (the court) interprète la loi. C’est une Monarchie Parlementaire. Il n’y a pas de constitution, mais plusieurs <Act > qui définissent le fonctionnement de la démocratie Néo-zélandaise. En tant que visiteur je suis étonné de l’efficacité du fonctionnement du système politique et administratif. Les citoyens qui payent l’impôt en ont pour leur argent semble t’il !!! Ensuite je monte au Botanic Garden, très nature, forêts primaires, et en son sommet l’observatoire astrophysique de Wellington. Très pédagogique fait pour l’accueil des enfants. Un film sur la constitution de l’univers, de notre terre est présente dans une salle type géode. Systématiquement on communiqué sur les Mãori en parallèle avec la recherche astrophysique: < Les histoires sur la création révélées par les Mãori, sont aussi basées sur l’observation et la compréhension de l’univers. Leur sagesse ancienne à beaucoup de parallèle avec la science moderne: la graine de la vie à l’aube des temps, la séparation de la lumière de la matière, et de l’univers toujours en expansion.

Te Papa Museum of New Zealand à Wellington

Après une traversée de l’île du Sud vers l’île du Nord en ferry dans d’excellentes conditions, me voilà dans le Backpackers YHA en plein cœur de la ville de Wellington, à deux pas du Te Papa Museum. Ce musée permet de comprendre de reconnaître et de célébrer les Mauri, peuple d’origine de cette terre New Zélandaise.

J’apprends qu’il y a environ 1000 ans les premiers visiteurs venant des îles du Pacifique s’installèrent en New Zealand. Fin 1700 les Européens arrivent ainsi que des migrants venant des iles du Pacifique.

The Treaty of Waitangi en 1840 définit la reconnaissance par les Mauri de la couronne Britannique, et la couronne garantie aux chefs  la possetion de la terre, forêts, … les Mauri étaient représentés par plus de 500 chefs.

Le gouvernement Néo Zélandais accorde  visiblement une grande importance au peuple d’origine. 2 langues officielles: l’anglais et le Mauri.

The land, the people, the spirit that binds (La Terre, le Peuple, l’Esprit qui lie)
Enter our world of dynamic contrasts. Encounter our stories, places and people. Explore the innovation and creativity essentiel to the expression of our identity. Terre,  histoires et ancêtres, sont tissés ensemble pour former la base de notre identité.
Three taonga treasures express the Mauri, or life force: connections to the land, the essence of the people, the expression of our stories.

Ruku i te põ décrit le processus d’être immergé dans notre subconscient, un endroit où l’obscurité est fertile. De là on dessine on configure notre inspiration, en l’apportant dans le monde de la lumière. Les gradins créent un motif qui reflète l’interaction de la lumière et de l’ombre dans le paysage de Turanga. Vient et suit le chemin de nos ancêtres qui a jailli de l’utérus de notre mère la terre, et dispersé de Hawaiki à travers le vaste océan.

The things we have donne in the past become our futur. (Ce que nous avons fait dans le passé devient notre futur.)

Je ne peux vous montrer l’art Mauri dans ce musée car nous n’avons pas le droit de photographier.

Par ailleurs le musée  laisse des espaces très importants à l’expression artistique des enfants, qui sont très nombreux dans le Musée. L’entrée est gratuite et de nombreux guides expliquent les expositions notamment la partie Mauri.

Une exposition remarquable qui montre à travers le vécu de 8 New Zélandais ordinaires leur implication et l’horreur de la guerre mondiale 14/18, dont on fêtera bientôt le centenaire.  un grand coup de vent, le temps est beau et J’ ai traversé le Centre ville pour aller au Parlement.

Une exposition sur l’art contemporain et l’art abstrait, avec ateliers pour les enfants. Très beau musée bien géré et bien animé, visiblement les New Zélandais viennent nombreux en famille.

 

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Côté Est vers le Nord, Picton

Mon séjour dans l’île du Sud se termine par ce voyage en voiture le long de la côte Est jusqu’à Kaikoura pour voir les baleines, les phoques, les oiseaux … le récent tremblement de terre puis tornade ont sérieusement endommagé la route, qui a du être coupée plusieurs mois. Impressionnant ces travaux en cours.

Mari, Pawel et moi voulons deguster du vin,  nous sommes sur la route du vin au nord de Christchurch puis dans la region Marlborough ou se trouve les plus belles WINERIES. Pawel notre chauffeur est sérieux, il ne goûte aucun vin. Mari et moi nous en profitons.

On dort  dans une cabine individuelle  en bois fort confortable,  la cuisine salles de bain sont communes, d’un Holiday Park. Surprise un bain d’eau chaude dans un <Tube> à l’extérieur est bien apprécié. Très  bon niveau de service, de confort et propreté. Sanitaires impeccables.

Le lendemain samedi 14 avril lever 8:00, pas de chance le capitaine annule la croisière, les baleines ne sont pas présentent ce matin. Je vous montre quelques photos de photos de baleines . Cela me rappelle nos excursions à Tadoussac en remontant la cote Nord du Saint Laurent au Canada, particulièrement en octobre 2017 où  j’ ai réalisé  une excursion en Kayak de mer pour évoluer sur l’eau à la rencontre des baleines…

On continue notre remontée vers le Nord pour atteindre Picton on dort dans un Back-Packers original avec un tres bel accueil. Le lendemain dimanche nous partons à la découverte de Queen Charlotte Sound (fjord).  Extraordinaire site de fjords où le calme domine l’eau et la terre boisée s’intermèle … incroyable paysage que la croisière vers Wellington appronfidira. Départ 14:00 arrivée prévue vers 18:00 à Wellington la capitale de la New Zealand.

 

 

Pukaki et Tekapo lake

Vous l’avez remarqué, la photo choisie par notre équipe de Processx (gestionnaire de mon site) pour symboliser mon TOUR DU MONDE représente la chapelle (Church of the Good Shepherd) qui domine le lac Tekapo. Je me devais donc de la visiter. Vous trouverez  ci-joint les photos prises lors de mes différentes traversées  où le lac Tekapo mais aussi le lac Pukaki sont des passages obligés.

L’observatoire de la Terre et Ciel géré par l’université de Christchurch avec la participation de l’université de Nagoya est l’un dès plus important de l’hémisphère sud. J’ai dormi au pied de L’Observatoire sur le bord du lac Tekapo, et se lever plusieurs fois dans la nuit pour admirer le ciel fut un bonheur… très haut ratio de clarté de la nuit qui est du à la transparence de l’atmosphère. Aucune pollution visuelle, mais mon équipement pourtant de très bonne qualité choisi avec l’avis éclairé de mon fils Antoine et de mon ami Jean-Pierre Prunier fondateur gérant de Processx, ne me permet pas de vous montrer une nuit au lac Tekapo. Cela m’a rappelé les nuits passées au bord de notre lac et camp au Canada Saguenay lac Saint Jean.

www.earthandsky.co.nz

 

Roys Peak 1578ml (Wanaka)

Je voulais publier rapidement ce petit film, que j’espère vous avez vu, sur l’ascension du Isthmus Peak (voir article Trek Isthmus avec Edouard Wanaka). Ismuth Peak se trouve à 30 km de Wanaka, sur la route qui vient de la cote Ouest que j’avais empruntée l’avant veille pour joindre Haast à Wanaka. Dans le Backpackers j’ai rencontré Edouard avec qui j’ai réalisé ce trek dont on voit une partie de la descente sur la vidéo. Merci de me dire si l’expression vidéo mérite d’être utilisée, en complément des photos, du texte. Merci de rédiger des commentaires … Revenons à notre trek le Roys Peak, réalisé la veille. Le départ est à peine à 10 minutes de Wanaka en prenant la Rob Roy route qui s’enfonce dans la Raspberry Vallée, Parc National Mount Aspiring, dont on a parlé lors d’un article précédent concernant le Trek du Rob Roy Glacier. Venant de mon camping sur la rive du lac Hawea, il m’a fallu une heure pour rejoindre Wanaka à l’ouverture du Centre d’information, puis une demi heure pour déjeuner à l’extérieur sur une cuisine/ barbecue montée par le Rotary Club de Wanaka. À 9:00 Je démarre mon Trek. Très vite une jeune femme me double. Elle avance vite car mon allure est pourtant assez rapide rattrapant des petits groupes… au col elle s’arrête pour prendre des photos et nous nous retrouvons pour monter au sommet ensemble. Cécile est Suisse, étudie à Genève, et s’offre un break pour voyager… Je lui exprime mon admiration pour son rythme de montée. Il neigeote de temps en temps, puis c’est l’ensoleillement, en tout cas mes doigts sont trop froids et c’est Cécile qui a pris une partie des photos que je vous montre ci-après. On a monté 1400 ml de dénivelé en un peu plus de 2 heures. On s’arrête souvent à la descente pour prendre des photos. Je laisse Cécile au centre de Wanaka, prends ma réservation dans le Backpackers que je connaissais de mon précédent voyage, et me voilà parti monter le Mount Iron; superbe Mont ou l’on domine la ville de Wanaka et les lacs de Wanaka, Hawae… et bien entendu le Roy’s Peak gravi le matin même. superbe superbe superbe … En revenant à mon Backpackers je fais un détours vers le monument aux morts, clin d’œil à la mémoire, aux souvenirs de ceux qui ont perdu la vie pour que nous soyons libres …