Conclusion Tour du Monde: travail sur l’OBJECTIF

Mon Tour du Monde est en lui-même un objectif. Comme tous mes objectifs, il s’inscrit dans une logique de compatibilité avec les autres objectifs, les miens et ceux de mes proches notamment. (étant retraité je n’ai plus de préoccupations professionnelles, par ailleurs je me suis libéré de responsabilités associatives). Cela évite tous conflits, y compris conflits intérieurs. Les conflits intérieurs se traduisent par du stress, des cauchemars, un subconscient qui se trouve en décalage complet avec notre conscience… Réfléchissez à cette approche par objectif, et de compatibilité des objectifs les uns par rapport aux autres. C’est mon grand ami Patrick Vesin du Québec qui m’a appris à travailler ainsi par objectif.
Ainsi mon Tour du Monde s’est déroulé entre la naissance de mon petit-fils, et l’anniversaire de ma maman qui a fêté ses 90 ans. Avec mon frère et mes deux sœurs j’étais dans l’organisation et je suis rentré suffisamment à l’avance de mon voyage pour me consacrer à la préparation de cet important événement familial.
Ce fut une réussite parfaite prenant le temps de m’occuper avec Émie de nos deux petits-enfants, et ainsi qu’ils nous connaissent dès le plus jeune âge.
Dans mon introduction, je vous ai parlé de ma réflexion concernant ma vie intérieure. Mon voyage enrichi de mes expériences personnelles, m’a permis d’évoluer et d’avoir les comportements adaptés dans des situations délicates en ayant pris de l’assurance y compris dans ma propre famille pour avoir le recul suffisant. Lors de mes traversées en Australie, en New-Zealand, au Japon, j’ai pu mettre tout mon être, mes expériences au profit de prises de décision et avoir les comportements adaptés quand je me trouvais en situation délicate en pleine nature. Par exemple: risques naturels de glissement de terrain important nécessitant de changer d’itinéraire entre deux Temples lors de ma marche du pèlerinage des 88 Temples de Shikoku, pluies diluviennes; l’ascension du pic d’Avalanche à Arthur Pass en New Zealand du sud, décision de partir dès mon arrivée vers 11:00, de ne pas m’arrêter y compris pour manger après avoir pris les renseignements à l’office du tourisme, des barres énergétique et de l’eau pour être de retour avant la nuit (j’ai rattrapé ceux qui était partis 2 heures avant moi, pour redescendre en fin d’après midi sans problème et trouver un emplacement pour installer la tente juste avant la pluie… J’ai même pris le temps de dialoguer avec un KEA qui était sur mon chemin, cet oiseau perroquet tellement intelligent.
J’aurai donc l’opportunité de vous parler sur l’aspect VIE INTÉRIEURE lors d’un prochain article.
En effet autant lors de mon voyage Tour du Monde j’ai bien réfléchi à cette approche très importante pour moi, autant je me suis rendu compte de l’impossibilité d’y réfléchir dans l’ambiance familiale. Il faut le calme et la sérénité pour une telle approche. Pour être concret je n’ai pas repris mon livre de Christophe André « LA VIE INTÉRIEURE » qui pourtant a toujours été avec moi. Il me fallait conclure l’objectif des 90 ans de maman. Maintenant cet objectif est atteint, je peux en conséquence reprendre la réflexion, en l’entament en rédigeant ces lignes… à suivre.

Montréal et Saguenay, Province Québec Canada

Nous nous retrouvons chez notre belle-fille et fils à Montréal. Quelle émotion de se retrouver au Québec! Que de souvenirs, de reconnaissance aussi, car j’ai démarré ma carrière professionnelle en 1972 au service d’urbanisme de la ville de Chicoutimi, devenue par le fait de regroupememnts communaux, Ville Saguenay. Et comme je l’ai déja précisé, j’aurais pu décider de rester au Canada, à Vancouver ou à Montréal..?
Montréal est une grande métropole nord américaine bilingue, qui a perdu beaucoup d’investisseurs à partir de la montée en puissance du mouvement séparatiste péquiste. Les capitaux sont partis vers Toronto à partir des années 1970, et Montréal s’est appauvrie… Une reprise est persceptible depuis 4-5 ans, des chantiers importants montrent un retour à l’investissement immobilier. Montréal sait capter des clientèles notamment aux USA (l’Etat de New York est limitrophe au sud), mais aussi en France, avec ses festivals. Le centre ville a été en quelque sorte modelé pour l’accueil des festivals qui se succèdent du printemps à l’automne. De nombreux français habitent Montréal. Le Québécois aime sortir dès les premières chaleurs printanières et l’affluence est là. Les Universités Québécoises sont aussi trés réputées tant chez les francophones que chez les anglophones. Le tissu économique québécois est dynamique, et les bons investissements dans les années 1965/1970 d’HYDRO Québec font du Québec une puissance d’énergie propre, renouvelable à partir de l’Hydro électricité produite notamment à la Baie James et qui s’exporte jusqu’à Washington.
Bien entendu partir d’Olivet Orléans Métropole, aller voir mes petits enfants en vallée de la Tarentaise, voyager à travers le monde en partant plein Est, pour revenir par le Canada, la côte Ouest Vancouver, puis le Québec ne peut être un hasard. Je suis trop marqué par la France et le Canada mon deuxième pays que j’aime tant. Je me considère à moitié canadien. JE ME SOUVIENS, est marqué sur toutes les plaques minéralogiques du Québec, et bien MOI, JE ME SOUVIENS. Je me souviens de ses rassemblements sur le Mont Royal de dizaines de milliers de québécois, des jeunes regroupés pour écouter Gilles Vignault, Félix Leclerc, Robert Charlebois…Le québécois est particulièrement créatif. Souvent je dis: qu’il est en état de survie culturelle qui explique ce débordement de créativités qui s’exprime bien au Québec tout simplement pour préserver la francophonie qui en fait sa spécificité. Spécificité pas uniquement au Canada mais dans toutes les Amériques. J’irai plus loin, c’est le Québec qui contribue largement à donner une spécificité particulière au Canada par rapport aux USA limitrophe au Sud, d’Est en Ouest. Le Canada a besoin du Québec et le Québec a besoin du Canada pour ne pas être démuni face aux USA.
Les nouveaux arrivants de Colombie-Britannique aux provinces maritimes de l’Atlantique doivent connaître l’histoire du Canada avec la Nouvelle France dont la capitale fut Québec. Quelle joie de voir ma belle-fille d’origine mexicaine recevoir la Nationalité Canadienne lors de notre séjour au Québec. Tout un cérémonial, tout un show, car le Canada est un des grands pays d’accueil d’immigrants dans le monde.
Un évènement familial nous invite à nous rendre au Saguenay, 600km au Nord Est de Montréal, en passant par Québec. Pas le temps de s’arrêter à Québec, ville que j’aime tout particulièrement, où siègent le gouvernement et l’Assemblée du Québec. Quelle belle ville!
Après avoir traversé le Parc au Nord de Québec, nous descendons dans la vallée du Saguenay. Le Saguenay est un fjord avec un port en eau profonde où les bateaux venant de l’amérique du sud apporte de la bauxite, et où les bateaux de croisière accostent pour une journée. Nos amis les BOUFFONS assurent les animations à partir de chansons et contes d’autrefois. Ils sont venus à Olivet en 2010 environ et ont eu un grand succès.
Nous allons au Lac Kénogami chez notre partenaire. Dommage…! pas le temps de nous rendre au Camp MUAK …mais nous reviendrons l’année prochaine dans ce lieu magique où je me ressource, me remplit d’énergie, me gonfle les poumons et je m’entoure de cette grande nature…l’air est pur, la relation avec la nature est totale, été comme hiver.
JE ME SOUVIENS …

Vancouver et ses environs, Mount Baker

Je l’ai déjà dit (voir article précédent Vancouver et le chemin pour l’Alaska) Vancouver représente beaucoup pour moi. On a failli s’y installer définitivement. En effet, nous y avons vécu de 1974 à 1976 deux belles années où j’associais travail, famille, aventures sportives. Deux villes phares, leader, dynamiques, Seattle et Vancouver. Le site géographique est exceptionnel, la Fraser river, sa vallée, les montagnes au nord jusqu’à Whisler, le Mount Baker au sud, l’océan Pacifique, ses îles dont l’île de Vancouver… Splendide! Seule la côte Basque ou Nice et son arrière pays peuvent rivaliser….!
Temps extraordinaire, visite du Fort Langley. C’est parc Canada qui gère ce site. Le Fort construit en 1827 était un poste de traite des fourrures de la fameuse Compagnie de la Baie d’Hudson. En bordure de la Fraser river, il faisait partie d’une voie commerciale britannique située en plein coeur d’une vaste population d’Autochtones.
Craignant une prise de contrôle par les Américains, le gouvernement britannique voulut agir rapidement. A Fort Langley fut proclamé la Colonie de la Colombie Britannique par le gouverneur assermenté par la couronne James Douglas, le 19 novembre 1858. Nous étions l’année passée à Ottawa pour fêter le 150ème anniversaire de la Confédération Cannadienne, que la Colombie -Britannique rejoindra en 1871 pour devenir une province du Canada. On peut voir aussi les bâtiments recontruits tels: le comptoir d’échanges, l’entrepôt, la tonnellerie, la forge, la presse à fourrures, l’Abri-cuisine, le potager, le lavage de l’or à la batée, la fosse à sciage…
Le 29 mai, nous visitons le DARTS HILL Garden ville de Surrey limitrophe aux USA. Nous admirons les rhododendrons, les magnolias et des arbres venus du monde entier. Ce jardin a été réalisé par Francisca Darts qui l’a légué à la commune. Nous en profitons pour aller au stand tenu par 2 apicultrices qui sensibilisent le grand public à l’enjeu de la pollénisation: 30% de notre nourriture est le fruit de la pollénisation. J’aime rappeler que les abeilles sont sentinelles de l’environnement. Nous apprécions le miel, le pollen, la propolis, la gelée royale et même le venin pour des utilisations thérapeutiques. Nous nous rendons au Centre des Abeilles (voir site Internet: www.honeybeecentre.com).
Le lendemain, par la Mt. Baker Highway, Etat de Washington, départ pour le Mount Baker dont j’ai fait l’ascension durant l’été 1975… quel souvenir! il ya maintenant près de 44 ans. J’étais tombé dans une crevasse, immédiatement secouru par mes coéquipiers. Je faisais parti d’une équipe canadienne de Vancouver qui avait pour ambition de gravir le Mount Mc Kinley durant l’été 1976. Finalement, j’ai dû me désister faute de temps et d’argent, ayant décidé la reprise de mes études… Compatibilité des objectifs les uns par rapport aux autres …Le Mt Baker est un volcan qui culmine à environ 3300 mètres à l’Ouest de Vancouver et Seattle. Le revoir et marcher sur la neige fait remonter en moi toutes les émotions d’une période riche où j’étais jeune faisant à ma manière la conquête de l’Ouest. Plusieurs glaciers actifs s’y trouvent. On monte jusqu’à Picture lake, la route est coupée pour atteindre le point culminant Artist point. Nous sommes dans le domaine skiable fermé en cette saison, bien qu’il y ait beaucoup de neige. Bien évidemment je monte, en courant dans une trace sur la neige pour m’élever. C’est plus fort que moi, je puise mon enthousiasme dans ces moments qui me réveillent au plus profond de moi… ma conscience m’apparaît clairement et la notion de bonheur m’envahit. J’ai souvent ce genre d’extase qui me monte à la tête, au cerveau, qui irrigue tout mon corps, le fait trembler.
On se rend en descendant aux cascades Nooksack falls par la Wells Creek Road, jonctions de rivières en contre bas et chutes vertigineuses.
Ainsi se termine notre séjour en Colombie Britannique dans le Grand Vancouver District, dans ce lieu où nous avons vécu et qui me rappelle tant de bons souvenirs et tant d’émotions. Je reverrai le Mount Baker vue d’avion en nous envolant pour Montréal prochaine étape.

Alaska 3: Glacier Bay lieu sauvage, éloigné, dynamique et intact.

On y est, oui ce n’est pas un rêve, on y est dans la zone des glaciers qui tombent dans le Pacifique. Incroyable … l’alpiniste que je suis,ainsi que tout mon être, profite de ces instants magiques. J’ai l’habitude d’évoluer en pleine nature par ma seule force physique, et cette expérience dd croisièriste est nouvelle pour moi. C’est fantastique, extraordinaire en tout cas, à mon âge et apres avoir parcouru tant de distances à pied en Australie, en New Zealand et au Japon que de me retrouver sur ce bateau de croisière qui m’amène dans un lieu aussi extraordinaires: Glacier Bay.
Je n’en reviens pas. j’en profite d’autant plus de ces moments ne peuvent qu’être rares, exceptionnels!!! incroyable. Ces lieux ne sont qu’accessibles qu’en bàteau ou en avion. Je jouis de ce spectacle naturel, grandiose, mais aussi si fragile. La nature est architecture en vie en pleine évolution, regardez ces colonnes de glace qui de temps en temps tombent dans le fjord. Nous sommes de notre bateau si petit dans un tel environnement si grandiose si imposant, mais touché par le réchauffement climatique.
Notamment dans ces lieux on se rend compte que LA NATURE NOUS HABITE. Laisser vous habiter par la nature.
Il faut respecter la nature, arrêter de polluer notre terre, nos océans. De notre bâteau aucune pollution visible dans Glacier Bay.

Regardez cette vidéo qui montre des endroits où la pollution notamment par le plastique est présente, sur YouTube ou cliquer sur le lien ci dessous: un bâteau qui dépolluera les océans:

Le Volendam est passé proche de la Lodge de Glacier Bay National Park. 4 RANGERS à partir de leur bâteau, type remorqueur, montent dans notre paquebot pour assurer l’animation auprès des croisiéristes et préciser au capitaine les limites d’approche des glaciers.
On voit le glacier Lamplugh, puis à Jaw Point, Johns Hopkins Glacier, on laisse sur la droite Queen Inlet. On s’avance jusqu’à Margerie Glacier puis au fond on devine Grand Pacific Glacier.
Féerique, grandiose…Les sommets sont autour de 1200 à 1800m d’altitude, la profondeur de l’Inlet où nous nous sommes est de plus de 400m!!! Les cartes et propos des rangers confirment le recul très important des glaciers. En 1794 nous n’aurions pas pu aller au delà de la Lodge des RANGERS à l’entrée de Sitakaday Narrows. Effet cyclique ou lié à l’empreinte de l’homme: certainement les deux qui se cumulent. Il y a tout juste 250 ans Glacier Bay était uniquement un glacier et non une Baie…Imaginez !!! Les glaciers scultent des énormes blocs de glace qui efleurent l’eau glacée et les icebergs, glaces tombés du glacier, ressemblent à des diamants. Ils sont les témoins du changement de ces rivieres de glace. Ils nous invitent à ralentir et à respirer profondément l’air frais de la période glacière et s’imaginer si seulement pour un jour, les choses étaient comme auparavant…
Glacier Bay est un WORLD HERITAGE site de L’UNESCO.

Alaska 2

Je vous ai décrit notre arrivée à Juneau et la visite du glacier Mendenhall dans la Tongass National Forest. Notre croisière continue par la visite de Skagway. Dès notre arrivée à quai le train farwest nous attend pour nous enfoncer a l’interieur des terres d’Alaska jusqu’à White pass dans le Territoire du Yukon en direction de Whitehorse. On monte à plus de 1000m d’altitude pour atteindre la neige, les feuilles ne sont pas encore sorties à cette altitude. En milieu d’après-midi visite de la ville, achat de souvenirs dont un ours peint par les indiens (je collectionne les ours).
La soirée est animée par le talentueux violoniste KATEI dans le théâtre du bateau.
Dimanche 20 mai Glacier Bay dès 7:00 du matin accueil par les Rangers du Parc National d’Alaska. Il pleut, je passe toute la matinée à l’avant du bateau.
Le soir film sur les ours et saumons d’Alaska de Sydney studio. Puis, dîner de gala avec foie gras, filet mignon, homard, vin blanc de Macon France voir photos… top repas…
Lundi 21, le Volendam arrive à Ketchikan visite de la ville temps pluvieux. On marche sur Creek street. Totem indien (premières Nations, ou autochtones) et artisanat, dominent l’offre de produits touristiques et artisanat de qualité.

Mardi 22 mai retour vers Vancouver, plus on se dirige vers le sud meilleur est le temps pour atteindre le plein soleil dès le 22 mai au soir.
Mercredi 23 mai au matin, arrivée à quai, Canada Place sous le soleil éclatant. Évènement spécial pour fêter le 25 millionième passagers à l’arrivée d’une croisière à Vancouver. On déjeune au restaurant Japonais avec Maryanne, la soeur d’Allen.
Concernant les photos de GLACIER BAY et Ketchikan voir article suivant.

Vancouver, le chemin pour l’Alaska

Après le Japon, Okinawa et Shikoku Pilgrinage, je m’envole d’Osaka avec un transfert à Beijin le 14 mai, le grand jour à Vancouver. En effet ce 14 mai, Je décolle vers 9:00 du matin d’Osaka pour Beijin arriver 11:30,reprends l’avion à 15:00 et j’arrive à Vancouver le même jour à 10:30 le matin. Je pense que j’ai vécu le plus long jour de ma vie ce 14 mai 2018, 35 heures environ … reflechissez à celà !!! Amaszing !!! Et Émie partant de Montréal 21:00 nous rejoint à Vancouver vers 22:30 toujours le 14 mai. Nous sommes chez nos amis Deanna et Allen que nous avons connu il y a 40 ans lors de notre séjour à Vancouver de 1974 à 1976… cela nous rajeunit pas??
J’ai un transfert à Beijing et l’avion prend de Beijing la route du nord pour rejoindre l’Alaska et descendre la côte vers Vancouver, la route qu’empruntera le bateau pour me rendre en Alaska…

Les projets de faire cette croisière en Alaska et du séjour en New Zealand ont été pensés lors du mariage de notre fils Antoine avec Almendra à Guadalajara au Mexique il y a 3 ans, Deanna et Allen étaient présents, ainsi que Pawel chez qui j’étais en New Zealand. Et dans quelques jours nous nous dirigeons vers Montréal. La boucle est presque bouclée….C’est LE JOUR J, nous nous sommes tous retrouvés à Vancouver, avec Colette leur fille ainée de British Coloumbia et nos amis Deanna et Allen Cazes qui vivent à Langley dans le Great Vancouver District. Quel plaisir d’être acceuilli à l’aéroport. C’est la deuxième fois depuis que j’ai entrepris mon Tour du Monde, la première à Christchurch le 22 mars accueilli par Pawel, et le 14 mai à Vancouver par Deanna et Allen.
Dés le 16 mai au matin nous nous rendons au centre de Vancouver, à Canada Place, où le bateau de croisière, le Volendam, nous attend pour une super croisière en ALASKA.

Je vous presenterai Vancouver et ses environs, tant cette ville a marqué ma vie, ayant vécu avec Émie, Karen notre fille de 1974 à 1976 à Vancouver. Je me souviens quand, rarement il est vrai, n’ayant pas le moral en France, je me suis demandé pourquoi avoir quitté Vancouver tant le lieu géographique et la ville est extraordinaire. Nous gardons un si beau souvenir de notre vécu en Colombie Britannique. Pour moi certainement une des grandes villes où il fait le mieux vivre dans le monde. Et nos différents séjours depuis l’ont prouvé… c’est donc toujours une grand joie pour moi de me retrouver à Vancouver et la quitter une grande émotion partagée avec nos amis de toujours, Deanna et Allen.
J’écris en ce moment dans l’avion qui ramène Émie, et moi continuant mon tour du monde, à Montréal chez notre belle-fille et fils… quelle joie de les retrouver aussi.
Nous avions traversé le Canada en voiture début novembre 1974 pour notre propre conquête de l’Ouest, vivre une belle expérience et découvrir les montagnes de l’Ouest américain. J’avais un projet de gravir le Mount Mckinley en 1976 avec un groupe d’alpiniste de Vancouver. Dans le cadre de mon entraînement j’ai gravi le Mount Baker Washington State (on en reparlera) et le Mount Reignier en Oregon. Le projet d’ascension du Mount McKinley, je l’ai abandonné voulant reprendre mes études, donc incompatible au regard de mes finances et du temps à consacrer … toute une décision à l’époque, mais parfaitement assumée et sans regret. Mon Tour du Monde dans mon INTERIOR LIFE réflexion, le confirme.

Je ferme cette parenthèse, pour vous présenter notre extraordinaire voyage vers le GRAND NORD, vers L’ALASKA. Toute une aventure que de pénétrer là où ne peut se rendre qu’en bateau, (ou à organiser des expéditions lourdes). Le Volendam part du Centre de Vancouver, se dirige vers l’ouest puis plein nord entre l’île de Vancouver et le continent (British Columbia), un étroit passage toujours vers le nord pour laisser Charlottes Island à l’ouest et on se trouve en open water pour rejoindre un fjord et atteindre Juneau la capitale de l’Alaska le 18 mai, prendre le bus et marcher jusqu’au Mendehall et la cascade Nogets fall dans Tongass National Forest, une superbe vidéo présente ce Park, le glacier, sa fonte inexorable… Le lendemain s’enfoncer dans le fjord, pour atteindre Skagway. Ma collection d’ours s’enrichit d’un ours peint par les indiens. On prend le train du farwest ou celui de la recherche de l’or s’enfoncant à l’intérieur de l’Alaska pour atteindre Yukon Territories. À chaque ville on prend le temps d’aller dans un pub typiquement local avec une ambiance top.
Ensuite le bateau se dirige vers GLACIER BAY , le temps n’a pas été aussi beau que durant la première partie de la croisière nous permettant tout de même de voir les glaciers de très prêt grâce aux performances du capitaine et du contrôle des RANGERS du Parc National d’Alaska qui contrôle l’avancée des 2 bateaux autorisés à rentrer dans les fjords de GLACIER BAY. Après cette journée mémorable, le bateau redescend vers le sud et s’arrête à KETCHIKAN où nous visitons cette petite ville côtière née de la pêche et de la recherche d’or. Nous la visiterons sous la pluie, souvent il pleut à Ketchikan: la Creek Street, les magasins d’Art et d’artisanat des autochtones sont vraiment beaux à visiter. Nous nous rendons au magasin où Allen vend ses , huard, qu’il a l’habileté de fabriquer en bois dans son atelier. J’en ai un chez moi.
Ce sera la dernière étape de notre croisière en Alaska. Nous rentrons à Vancouver par le Volendam le 23 mai au matin. Le bateau est très agreable, pas trop grand mais tout de même 1300 passagers et 400 membres d’équipage. Les diesel qui alimentent les 3 moteurs electriques sont silencieux et puissants. Il est vrai que l’océan était particulièrement calme. Le service assuré essentiellement par des philippins et indonésiens de Bali est plus qu’impécable, chaleureux personnalisé au regard de la grande volonté de servir et de bien travailler de ce personnel exemplaire. Tout les soirs nous retrouvons notre chambre avec un animal différent sur le lit fabriqué à partir des serviettes de bain. Des animations sont assurées à partir de 17:00 HAPPY HOURS, tournoi de ping ping que j’ai gagné, soirée musicale avec Katei ce violoniste australien d’origine Japonaise époustouflant, LIVE MUSIC IN ALASKA un film superbe sur l’Alaska accompagné par tous les musiciens en direct, extraordinaire dans une salle de théâtre extra… Des ambiances jazz ou musique classique, musique détente chantées toujours avec vue panoramique vers la mer, les îles les fjords… Super extra de toute beauté dans un grand confort, de nombreuses possibilités de détente dans les 2 piscines, jacousy sauna, deck où l’on peu marcher à l’extérieur en faisant le tour du bâteau. Plusieurs possibilités de restauration sur le LIDO deck formule cafétéria avec une grande variété de choix à volonté dont du saumon particulièrement bon, un restaurant un peu habillé à l’arrière du bateau sur 2 étages très classe avec ambiance feutrée et toujours de très belles vues sur l’océan.
Suite des photos prochain article…

Retour à Olivet

Revenir chez soi, à Olivet est un vrai bonheur. C'est le paradoxe du voyageur, il est content de partir pour vivre ses aventures, s'ouvrir au monde, et il est heureux de rentrer pour reprendre ses activités quotidiennes. Le voyage, les rencontres qui en découlent, enrichissent et valorisent la vie quotidienne et vice versa. Mes voyages m'apportent un regard différent, complémentaire, qui me permet de mieux vivre dans mon territoire, mieux vivre mes relations autour de moi, être plus à l'écoute, mieux m'enrichir de la différence, m'ouvrir d'avantage pour mieux communiquer, échanger, partager …
 
Il fait bon vivre à Olivet. Olivet petite ville provinciale du Val de Loire, Patrimoine Mondial de l'UNESCO, à 1:30 de Paris bénéficie d'un environement particulièrement apprécié, car remarquable. Identifié par la rivière le Loiret qui la traverse d'Est en Ouest, son centre bourg dynamisé par ses commerçants, son Val limitrophe à Orléans, ses promenades, ses équipements sportifs, culturels et de loisir, ses infrastructures permettant notamment de se déplacer à pied, à vélo, en transport en commun efficace ou en voiture, comme bon nous semble. Alors heureux de rentrer et <vivre> ma belle ville d'Olivet. 
 
Une de mes premières préoccupations a été de voir les abeilles et le chat Ptit-Gris. (Pas inquiet car des amis ont entretenu la maison). Quelles satisfactions, ce vendredi après midi fin septembre, fraîchement sorti de l'avion revenant du Canada, avec un temps ensoleillé et une température douce, de voir mes abeilles aller et venir, charger de pollen. C'est un grand spectacle qu'il faut savoir apprécier. J'en ai vu des abeilles à l'autre bout du monde (voir notamment l'article et les photos sur le parc de Vancouver Canada). Les abeilles et les fleurs sont indissociables, elles sont un pollinisateur hors pair. les abeilles n'ont besoin de personne pendant cette période de printemps, d'été et d'automne en autant que l'on ait su: bien positionner la ruche ouverte plein Est pour profiter des premiers rayons du soleil, la surélever pour qu'elle ne prenne pas l'humidité, avoir protégé les abeilles contre le varroa en début d'automne, l'isoler et la protéger des vents dominants, nourrir les abeilles pendant l'hiver pour assurer la survie de la colonie, que la zone soit mellifère. Sous l'autorité du président de l'abeille Olivetaine, qui a 50 ans d'expérience en tant qu'apiculteur, Claude l'apiculteur en herbe à mis sa tenue. J'actionne l'enfumoir pour les avertir de notre intervention, j'enlève le toit, la plaque nourricière , et soulève un cadre pour voir la teneur en miel. Résultat probant nous invitant à récolter le miel pour éviter qu'il se cristallise. J'enlève les 2 hausses, chacune chargée de 8 cadres, les pose sur la brouette pour les emmener chez Raphaël et procéder à la deuxième étape consistant à désoperculer les alvéoles des cadres. L'opération consiste en appuyant d'une manière inclinée un couteau chauffant sur les bords du cadre en raclant vers le bas pour enlever les opercules que les abeilles ont placés sur chacune des alvéoles. Je récupère ces résidus dans une grosse casserole en aluminium qui filtre le miel pour le récupérer. Les résidus finaux seront remis à proximité de la ruche pour que les abeilles lèchent et nettoient tout. Ma production 21 kg de miel, je suis fier de ma colonie. L'abeille nous fait fondre comme neige au soleil, et comme le dit si bien le philosophe Pierre-Henri Tavoillot, les abeilles < incarnent l'équilibre entre le sauvage et le domestique, le passage crucial de la nature à la culture accompli par l'humanité. > (voir l'article sur la nature).
 
La vie va vite reprendre son rythme normal, le travail à Paris, mes activités politique locale, mes abeilles …, les activités culturelles notamment L'automne Manga où l'exposition à la bibliothèque d'Olivet est composée de planches tirées de l'artiste Japonais Jirô Taniguchi dont <l'Homme qui marche>… Incroyable ce clin d'œil en revenant chez moi (voir mes articles sur l'inutchuk, ou l'homme qui marche, le Japon); pour conclure, un mariage et un enterrement , notamment la célébration qui m'a particulièrement marquée, la messe d'adieu de Jacqueline G ma cousine  dont je ne peux que vous faire partager ce très beau texte lu par ses proches:
 
Dernier Adieu. 
 
Tu nous quittes et c'est comme des pas qui s'arrêtent;                                                            mais si c'était un départ pour un nouveau voyage ?
 
Tu nous quittes, et c'est comme une porte qui claque;                                                           mais si c'était un passage s'ouvrant sur d'autres paysages ?
 
Tu nous quittes, et c'est comme un arbre qui tombe;                                                                mais si c'était une graine germant dans une terre nouvelle ?
 
Tu nous quittes, et c'est comme un silence qui hurle;                                                                    mais s'il nous aidait à entendre la fragile musique de la vie ?

 

 

PS: mon fils qui vit à Montréal, m'informe d'une journée organisée par les Premières Nations aux Ameriques. Ils revendiquent un statut de citoyen à part entière, à partir d'actions appelées: peaceful révolution. Voir http://www.idlenomore.ca/join?splash=1 ( voir sur mon site les articles sur Mont Tremblant , le jardin botanique de Montréal, Vancouver) 

 

 

Saratoga NewYork State

De Montréal on descend plein sud le long du lac Champlain, puis la Hudson river pour rejoindre Saratoga Springs, une charmante petite ville de l'État de New York. Saratoga est particulièrement touristique, avec son champ de course hippique, son golf, son centre ville attractif un peu farwest… Et dans le comté de Saratoga plusieurs animations: rassemblement de 100 montgolfières, un truck show rassemblant des vieux camions et tracteurs, un festival de musique avec de grands groupes…Ce grand rassemblement de montgolfières m'a rappelé celui d'Olivet l'été 2012: quel spectacle, même si à Saratoga AirPort, le vent trop fort à perturbé la manifestation (à Olivet tres beau temps et plein succès). Enfin le site de la < Revolutionary War> sur le Saratoga Battlefield's à Saratoga National Historical Park. On se trouve en plein cœur de New York State dont la ville de New York est à 400km au sud, où la Hudson river se jette dans l'océan Atlantique. 

Cette visite de Saratoga Springs m'aura permis de comprendre les différences historiques essentielles de la naissance de États Unis d'Amerique et de celle du Canada: les USA ont combattu l'Angleterre dans une lutte sans merci, sanglante, dure, impitoyable dont la bataille de Saratoga en 1777 fut déterminante. Le général anglais John Burgoyne qui avait reconnu l'importance stratégique que représentait la rivière Hudson, affaibli, a du se livrer le 17 octobre 1777 (Voir les clauses de la Convention de Saratoga). C'est l'une des victoires dès plus decisives de l'histoire américaine, les amenant à l'indépendance. Les canadiens, après une lutte entre anglais et français, sont restés sous la couronne britannique. 

 

 

Logo: Inuksuk

Mon logo orange qui reprend la figurine d'un inuksuk mérite quelques explications. Les inuksuit (pluriel de Inuksuk) sont les objets parmi les plus importants créés par les Inuits, les premiers habitants de l'Arctique canadien. Il s'agit d'une forme composée de pierres posées les unes sur les autres. Le terme inuksuk signifie <agir en tant qu'humain> (extension du mot Inuk, qui signifie être humain).  Ces formes de pierre occupaient les paysages temporel et spirituel. Parmi les nombreuses fonctions, elles servaient de guide d'orientation à la chasse et à la navigation, de points de repères, d'indicateurs et de centre de messagerie. De plus en plus les formes construites avec des pierres rappellent une forme humaine que les Inuits appellent inunnguaq, ce qui signifie <ce qui ressemble à un être humain>. Outre leurs fonctions terrestres, ces constructions avaient une connotation spirituelle et étaient l'objet de vénération, symbolisant souvent le seuil du passage spirituel des Inuits, qui savaient survivre sur la terre conformément à leurs traditions. 

Les besoins des Inuit de créer des inuksuit étaient si fort, qu'on ne les retrouve pas uniquement dans les paysages terrestres, mais aussi dans les légendes, les contes, les desseins. Bon nombre d'Inuits qui ont vécu la plus grande partie de leur vie sur la terre conservent un fort attachement pour les inuksuit, construits, sans que l'on puisse l'affirmer, par leurs ancêtres. Certains vieux inuksuit sont mentionnés dans les chansons de voyage transmises de génération en génération pour aider les voyageurs à se rappeler d'une série de directives lors de longs voyages. 

J'ai donc photographié un inuksuk ramené du Canada sur un fond orange avec comme <base  line>, l'Homme qui marche. Cela me correspond à travers ce que représente l'inuksuk et l'Homme qui marche… Au Japon, j'ai marché plus de 500km… Je crois à l'effort, surtout en vieillissant. Si l'on veut longtemps jouir de la vie, il faut continuer à mener des efforts physiques et intellectuels, le plus possible. Il faut prendre soin de son enveloppe qu'est notre corps, ainsi que notre âme/esprit. C'est cette dynamique qui me guide, trouver un projet motivant, qui me correspond, en cohérence avec ce que je faisais, un projet à multi facettes, un projet qui me passionne, qui me passionne au point de compenser mon passage à la retraite, ce projet est Montagnes Sacrées. 

Vancouver, Jardin Botanique, Église de Willingdon

 

Revenir dans une ville où l'on s'est particulièrement bien adaptés après 35 ans, est un vrai bonheur. Nous sommes reçus par nos amis, à Vancouver que nous avions connu en 1974, quelle joie de se retrouver. Je découvre les évolutions de cette grande métropole de l'ouest canadien avec plus de 1,5 millions d'âmes, un centre ville particulièrement dynamique articulé autour de Stanley park et la Fraser river. Stanley park et le jardin botanique furent nos premières visites. Un clin d'œil aux ruches que le jardin botanique à installer pour poléniser les plantes avec un objectif pédagogique (compte tenu de mon activité d'apiculteur amateur à Olivet, sous la conduite de Raphaël). 
 
Dimanche, nous participons à une cérémonie religieuse organisée dans le cadre du Festival d'Automne au sein de Willingdon church. Impressionnant la participation , multi ethnique, tous les âges et sexes, et l'organisation pour satisfaire tout le monde dans une ambiance de fête, de retrouvailles après l'été. Grande ferveur lors de la célébration avec une animation en musique et images, où tout le monde participe (les paroles religieuses des chansons étant retranscrites sur grands écrans dans un amphithéâtre moderne). L'ambiance est joyeuse, pour introduire la bonne parole. Le pasteur Neufeld nous invite à réfléchir sur le but de notre vie, pour affirmer en conclusion que le but de notre vie est de servir. (même but que le Rotary: servir) Le pasteur fait souvent référence à des articles de la Bible. Des stands sont ouverts invitant les fidèles à s'inscrire à toutes sortes d'activités: musique, projets communautaires dans le monde, langues étrangères, scoutisme, travail mécanique etc., des petits groupes s'organisent, un film peut être vu gratuitement le samedi soir, des cessions à thème sont organisées (problème du divorce, du cancer, de la mort, de la préparation à la retraite…). Voir le site Internet Willingdon.org . Cette église appartient à la confession chrétienne issue de la Réforme protestante Mennonite, fondée au XVI ème siècle par Mennonite Simons. Les mennonites préfèrent le baptême tardif, précèdé d'une procession de foi personnelle, ils sont contre l'usage des armes et donc du service militaire, le pasteur n'est pas l'intermédiaire entre les croyants et Dieu.
 
Je vous parle de l'église de Willingdon et des Mennonites, car mes amis me font découvrir cette confession chrétienne. Après avoir participé aux rites bouddhistes du Japon (voir articles sur mon voyage au Japon), j'ai particulièrement apprécié la prêche positive, la joie qui régnait dans l'église et la faculté de rassemblement de toutes ces personnes de différentes origines ethniques. Ils montrent une façon de vivre, positive, dans un état d'esprit d'entraide et de participation en suivant la parole du Christ. A titre d'exemple, le grand amphithéâtre est prêté à l'université technologique qui en échange autorise les fidèles à utiliser leur parking.