Tanabe

Deux jours de repos, bien mérité. Et il faut tenir, un bon montagnard sait qu'il faut savoir se reposer à des endroits bien choisis, un refuge par exemple, et bien Tanabe est mon lieu de prédilection pour ce repos.

Plage à gogo, repas poissons (Tanabe est un port de pêche), ballade à vélo sur la côte rocheuse au cap Tenjinzaki, déguster les super oranges de Tanabe. Bien entendu j'ai visité deux Temples, mais pas de photos. Quelques commentaires sur la ville en général et Tanabe en particulier:

Des digues importantes et hautes en béton protègent la ville d'un éventuel tsunami. Quelques portes d'accès qui se ferment comme une trape ferment complètement le dispositif, seulement la rivière libre, mais son lit est respecté et de hautes digues ceinturent ses deux berges. Les Japonais semblent privilégier systématiquement la sécurité au détriment d'autres critères, notamment d'esthétisme. Pas d'harmonie urbaine, pas d'epanelage, la forme urbaine n'est pas analysée. Les japonais soutiennent visiblement leurs commerçants . Ils dynamisent le centre ville où tous les types d'accessibilites sont assurées: voiture, Transport en commun, vélo, piéton. 3 grandes marques de supérettes maillent le territoire urbain. On ne voit pas de super ou hyper marché, mais il est vrai que je circule peu en péri-urbain. La sécurité en ville est très bien assurée malgré une présence policière discrète. Les gens sont avenants, en confiance, calmes, posés. Le respect des lieux publics est marquant, mais on devine un contrôle social fort. Les espaces publics sont propres et des sanitaires publics sont installés en nombre suffisant. Pas de poubelles, mais des distributeurs automatiques de boisson un peu partout. La ville est dense, mais la qualité urbaine interroge, même si sous l'aspect technique urbain tout est travaillé. Les réseaux téléphoniques, électricités sont souvent aériens.

les japonais sont fan de baseball. À plusieurs reprises, j'ai vu des groupes de travailleurs faire des exercices d'assouplissement, de décontraction. 

J'ai pensé à mon neuveu Thierry en voyant cette sculpture en bronze de Ueshiba Morihei, né à Tanabe en 1883, mort en 1969, qui fut le fondateur de l'art martial  l'Aïkido, sa tombe est à Kozan-ji Temple. Sa fameuse philosophie que l'on peut résumer ainsi: l'Aïkido n'a pas pour objectif la défaite d'un ennemi, mais il represente la manière d'unifier l'humain, et de guider le monde vers une harmonie. 

Kumano Kodo suite

 

J'ai oublié de vous dire que les pèlerinages de Kumano Kodo, et de Saint-Jacques de Compostelle sont les 2 seuls chemins de pèlerinage au monde enregistrés au Patrimoine Mondial de l'UNESCO. Les villes de Tanabe (mon étape ultime du Kumado Kodo) et de Saint- Jacques de Compostelle travaillent ensemble pour promouvoir et préserver les cultures spirituelles uniques en Asie et en Europe: les pèlerinages du soleil levant et couchant. (j'ai réalisé la plupart des étapes françaises du pèlerinage de Saint Jacques de Compostelle en courant, jusqu'à Ronceveau. Il existe bien d'autres grands pèlerinages notamment en Inde, mais pas reconnu par l'UNESCO. J'aurai l'opportunité de vous raconter d'autres expériences dans montagnes-sacrees.com
 
Kumano est un site sacré isolé propice à la guérison et au salut. Il reflète les origines spirituelles du Japon et a été une destination de pèlerinage pendant des siècles. Kumano a une culture riche, un héritage naturel exceptionnel, sa population est spontanément amicale, ses sources d'eau chaude sont apaisantes, sa cuisine délicieuse, et son hébergement authentique, exactement la destination qu'il me faut étant à la recherche d'une aventure à la fois dynamique et spirituelle, en dehors des sentiers battus, à la recherche de je ne sais quoi!!!
 
Ma surprise est de ne rencontrer personne, à l'exception de la première étape, proche de Ominesan Temple j'ai rencontré des pèlerins, sur le reste du parcours, jusqu'à Hongu, personne. Le 29 juillet d'Omata je me rends à Miura-guchi. Je vais découvrir qu'il s'agit d'une étape clef dans ma recherche spirituelle personnelle. En effet, après cette phase de confiance sur l'itinéraire pris, que ma respiration est parfaitement réglée (confère les exercices de méditation), j'ai compris le sens de ma quête, plus exactement j'ai enfin découvert la question qui me tourmente dans mon subconscient depuis tant d'années, de décennies. J'avais eu des signes lors de mon ascension du Cho-Oyu (8201m) au Tibet en 1997, en grimpant vers le sommet (sans l'atteindre, si près du but) me trouvant à 8100m environ sans apport complémentaire d'oxygène … Me voilà donc à marcher tout simplement dans un environnement plutôt accueillant, ne représentant pas de danger particulier. Bien entendu, il faut savoir marcher, et je retrouve cette sensation du marcheur qui reçoit toutes les informations et les traitent, de ses pieds, de ces yeux et autres sens, pour adapter la bonne posture et ainsi évoluer vite et sans se blesser (malheureusement  beaucoup de gens ont perdu ce sens de la marche en nature, cela s'apprend, se redécouvre …), et être en symbiose avec la nature environante. 
 
Avant de continuer mon propos je voudrai vous raconter une pensée Bouddhiste découverte lors de la visite du musée Bouddhiste de Nara, où une exposition montre et explique la représentation Bouddhiste en fonction de l'expression du visage et de la position des mains de Bouddha: le Mont Sumeru (Japan Shumissen) se dresse au centre du monde, et au dessus de lui sont les royaumes célestes des dieux secondaires ou mineurs. Le monde est si petit qu'il tient dans une pétale de lotus, au regard de l'immensité du cosmos. Les cieux, l'enfer, notre monde, et tous les êtres vivants, suivent le cycle de la renaissance à l'intérieur du cosmos. 
 
Donc, ce 29 juillet, je suis porté dans un état d'esprit particulièrement positif, où mon esprit s'est mis à vibrer, à lancer des ondes, à rencontrer l'esprit d'un être très cher… Un être très cher qui a souffert le martyr lors de sa disparition. on ne peut qu'à peine imaginer oh combien a du être sa souffrance. je ne peux en dire plus. Allez sur Google et recherchez <Antoine Lancrenon> vous comprendrez. Mon aventure solitaire méritait d'être vécue n'est ce pas!  Je suis sur que d'autres peuvent trouver, à leur manière, les questions et les réponses qui se posent à eux… trouver la question est peut être l'etape la plus difficile. Mais comprendre son subconscient, son esprit, n'est pas évident. il faut savoir sortir de son contexte pour travailler cette question particulièrement importante pour son équilibre personnel. C'est ce que j'ai fait. J'ai une grande pratique de l'aventure sportive en nature, mais c'est la deuxième fois que j'arrive à ce niveau d'épanouissement, mais je sais qu'il me reste un long chemin à parcourir, mais la voie est tracée. 
 
J'atteins le B&B dans le village grâce à une jeune japonaise qui me raconte sa vie, tout en me posant des questions sur la mienne, en marchant pendant bien 10 minutes. Excellent accueil, rencontre d'une Gallicienne charmante avec son guide, travaillant justement sur le pèlerinage Kumano Kodo. Je donne ma carte <l'homme qui marche> qui bénéficie toujours d'un accueil très positif. Très bon dîner, assez tôt, vers 16:30, un bon bain à la Japonaise, et me voilà couché à la japonaise dans une chambre traditionnelle. 
 
Chacune de ces étapes, la première de Yoshino à Dorogowa en passant par Ominesan Temple, (de Dorogowa j'atteins Koyasan en voiture profitant de l'offre que m'a faite Tani cet ingenieur forestier rencontré la veille), les 4 suivantes de Koyasan à Hongu représente chacune 7 heures de marche, pour environ 20 km et 1000m de dénivelé positif. Je pars le matin à 8:00, et arrive vers 15:00. Arrivé à Hongu, Il me reste 2 étapes pour ensuite atteindre Tanabé par le bus. Je bois énormément d'eau, ayant la possibilté de remplir mes deux bouteilles d'un demi litre régulièrement soit dans des sources, soit au pied de l'Oji. Cette eau est bénéfique, notamment une eau de cette qualité. Souvenez vous de ce chercheur japonais ayant photogaphié au microscope des molécules d'eau prises dans differentes situation de qualité … J'ai régulièrement l'opportunité de me purifier par l'eau dans la tradition Bouddhiste. Je mange très peu, un peu de riz, les restes de mon petit déjeuner et 2 biscuits, je me rattrape au dîner et au était déjeuner.
 
30 juillet de Miura-guchi en passant par le col Atenashi-toge (1114m), à Tosukawa (145m), beau village au confluent des rivières Totsukawa et Nishikawa. Étape réalisée sous la pluie mais pas trop violente, heureusement car le chemin est assez accidenté. La descente dans la foret de cèdre est enivrante de profondeur. À l'arrivee, Tosukawa, J'ai la chance d'être dans un lieu de Spa naturels (Onsen). J'en profite pour m'allonger dans la rivière dont l'eau brûlante se jette directement, puis dans l'eau chaude naturelle qui arrive directement dans un grand bain de mon hôtel. Super expérience, relaxante au possible, bénéficier ainsi des dons de la nature, c'est le bonheur décuplé.
 
Le 31 juillet, sur le chemin qui rejoint Hongu (haut lieu du pèlerinage Kumano Kodo) en montant vers le col de Hatenashi-toge je revis l'expérience de la vieille, mais d'une intensité plus forte, en ce sens que JE SUIS en harmonie, en cohérence entre mon esprit, mon corps, les êtres vivants, la nature, le cosmos et l'esprit de mon père.
 
Par ailleurs, Il faut voir les travaux titanesques entrepris par les japonais suite au passage il y'a 2 ans d'un typhon dévastateur. Des pans entiers de montagne se sont effondrés, ce qui explique, les changements d'itinéraire que je ne peux saisir dans un premier temps, mais la gentillesse des japonais, travailleurs en montagne, me remet su la bonne route… Les infrastructures avec toutes sortes de protection sont réalisés partout, pour une région reculée (nous sommes dans une péninsule montagneuse), les japonais investissent beaucoup dans les infrastructures routières et ferroviaires. De Hongu par le bus, je me rends dans une petite station de villégiature au bord d'une rivière un bonheur de relaxation, me baignant dans la rivière puis dans le Onsen… que la vie est belle, vive la vie. 
Les photos de l'arrivée à Hongu seront sur le prochain article. 

 

 

Kumono Kodo pèlerinage

De Nara je suis allé plein sud en train vers Yoshino. J'ai pris mon courage à deux mains, car pas évident de traverser des régions à pied si accidentées, sans parler la langue et ne pouvant même pas lire les indications des différents sites ou itinéraires… En me trompant, revenant sur le bon chemin, je finis par atteindre le lieu sacré Ominesan Temple à plus de 1700m d'altitude. Je croise ou double plusieurs pelerins en tenues traditionnelles. Étonné, ne voyant que des hommes, j'apprends que ce site n'est reservé qu'aux hommes. je n'ai pas compris comment les femmes marchant le Kumano Kodo de Yoshino à Hongu pouvait eviter ce site sacré.

N'ayant pas assez de nourriture, et constatant que 5 jours de marche sont necessaire pour atteindre Hongu, je descends à Dorogowa, petite ville de villégiature où les Japonais aiment bien flâner le soir dans leur tenue traditionnelle. Une bonne rencontre, d'un ingénieur forestier me fait changer mes plans, Tani me proposant de m'amener en voiture  à Koyasan. Rendez vous à 5:00 du matin et me voila à 7:00 en train de visiter le Temple entouré d'un immense cimetière, totalement intégré dans la forêt de cèdres. Moment décisif, j'obtiens les renseignements au centre touristique ayant traverser à pied Koyasan, prends de l'argent liquide à la poste, les japonais voulant être payés cash.  Je suivrai le Kumono Kochechi, la route de pèlerinage assurant la relation entre deux sites sacrés,  Koyasan (centre du Bouddhisme Shington) à Kumano Hongu. C'est un chemin difficile qui traverse trois différentes zones à partir de cols: Obako- toge, Miura-toge et Hatenashi-toge à une altitude supérieur à 1000m. Première étape Koyasan à Omata. Je trouve une auberge traditionnelle, je bois une bonne bière et mange une truite . Le cuisinier m'amène dans un Spa d'eau chaude naturelle. C'est un vrai bonheur et je finis sur un siège massant … le top … Il pleut des cordes, je suis chanceux d'être arrivé à temps. Un repas très copieux finit ma soirée. J'envisage de me lever à 7:00 pour l'étape suivante Omata à Miaru -guchi. Je sens que mon projet abouti, et que j'ai enfin trouvé la bonne voie pour atteindre Hongu, et ma quête spirituelle… sur ces chemins ancestraux, remplis d'histoire de bouddhiste et de marchands, où je ne rencontre personne, où je suis seul à traverser cette belle nature…

Les photos du Temple de Koyasan et l'étape du Komono Kohechi, pourront être vues sur l'article suivant)

 

 

 

Nara la plus ancienne capitale

Nara, à 42 km au sud de Kyoto, que j'atteins par le train. Petite ville, mais grande par son histoire. C'est enfin la campagne qui apparaît, et les espaces naturels pénètrent la ville, notamment ce parc de Nara avec ses daims qui circulent en pleine liberté. En allant à vélo aux Temples Yakushiji et Toshodaiji, j'ai remarqué des rizières et jardins potager. La montagne et des collines cadrent le paysage. Cette ville fut le foyer de la civilisation du Japon, et le berceau de la religion et de la spiritualité, des arts et de l'artisanat. Au 8ème siècle Nara fut capitale du Japon (avant Kyoto) . Elle a gardé un nombre incroyable de Temples et Shrine, patrimoine classé par l'UNESCO. 

Des mon arrivée je visite les Temples Gangoji et Kofukuji avec sa Pagode (Stupa en indien) de 5 étages. Nombreux monuments et statuts bouddhiques sont presentés. J'en profite pour remonter le parc, aller à la rencontre des daims. Certains sont un peu isolés, mais on trouve aussi en troupeaux. Les services municipaux sont obligés de protéger les bâtiments, la floraison compte tenu de la présence nombreuse des daims. En tout cas c'est charmant et cela ravi les touristes. Pas besoin de tondre la pelouse, elle est bien entretenue par les daims, qui l'engraisse aussi (pas besoin de pesticides)… Et cela fait marcher le petit commerce les touristes achetant des bisquits pour les daims. Que la nature est belle!

Le lendemain, problème d'interprétation de l'heure, le rendez vous fixé ne précisait pas <am ou pm>. Heureusement j'avais le vélo loué et je me rends au Yakushiji  et Toshodaiji temples. Le premier à 2 pagodes dont l'une est en rénovation, et des statuts Bouddiques trésors nationaux. Le deuxième Toshodaiji, fondé en 759 pour servir de secte au mouvement Bouddhiste Risshu. Involontairement j'ai effacé les photos, vous ne pourrez pas voir ces deux Temples Patrimoine Mondial. 

Puis visite du Sanctuaire Kasuga Taisha avec un toit particulier, des lanternes partout en nombres importants que je revisite le lendemain pour avoir des photos. J'en profite pour monter  la montagne Walakusayama, au dessus de Todaiji Temple, un petit 200m de dénivelé, cela me met en jambe pour les festivités prochaines. La vue sur Nara (bien qu'un peu brumeux) est splendide, on voit très bien leTadaiji, ainsi que les forets primaires ou d'origine (on voit des cedres millénaires) qui nous entourent. Je retourne au Temple Todaiji pour revoir la plus grande bâtisse en bois du monde qui abrite un Bouddha géant … Regardez les photos c'est impressionnant. Puis je visite les jardins Yoshikien réalisé à l'endroit où les prêtres de haut rang du Temple Kofukuji residaient: trois jardins, l'un à étang période Edo (1603-1867), l'autre à mousse de cèdre avec sa maison de thé, et celui consacré aux fleurs pour la cérémonie du thé. Le jardin Isuien juste à côté séparé par une petite rivière mais à bon débit d'eau, qui lui représente l'art du jardin dans la période Meiji (1868-1912). Il y'a une vue superbe sur la montagne que je viens de gravir et sur le toit du Temple Todaiji. Visite du musée National de Nara avec sa collection de status bouddhistes anciennes (9 ème siècle pour certaines). Un vrai trésor magifique, ne pouvant prendre de photos je vous ai choisi une affiche sur le mur du musée. 

Surprenant cette séance représentant la réalité des secousses sismiques ces dernières années au Japon, expliquant la nécessité de réaliser des constructions antisismiques. Ça secoue pour de vrai, il faut le vivre sur un fauteuil avec ceinture d sécurité pour réaliser la puissance et le d'ange que cela représente…

ce soir j'ai rendez vous avec Azhar un coughsurfer! Puis je prends le train pour Yoshino et une autre aventure commence.: le Kumano Kodo Pilgrinage de Yoshino, puis de Kayasan où je me trouve ce 28 juillet. Je marche beaucoup …. Ma Pocket WiFi ne fonctionne pas depuis deux jours, pas facile donc d'actualiser mon site…. Je rattraperai plus tard … J'ai 18 km à marcher 

Inari Taisho Temple Shintoïste

Je quitte Kyoto pour Nara. Le train local passe à Inari où se trouve un Temple extraordinaire, Inari Taisho. Un cheminement de près de 200m de dénivelé, en pierre recouvert quasiment tout le long de torii alignés en bois peint en vermillon qui s'étendent sur près de 4 km dans la forêt en montant et en descendant. On dirait des allées couvertes, des couloirs sacrés, des tunnels mystiques. Cela donne un caractère particulier voir extraordinaire à cette marche. Dans la tradition Shinto, le torii est un grand portique qui marque la separation entre l'espace sacré et le monde profane, entre le monde d'ici-bas et l'au-delà habité par les esprits, les divinités, et les dieux. Nombreux sont les lieux de culte: on en trouve tout le long: des fontaines, des petits bassins, des oratoires, des lanternes en pierre, ponctuent les bords du sentier. Sous les futaies de pins, mêlées à la végétation, des petites statues scultées représentent Jiso-bosatsu, la divinité protectrice des voyageurs et des enfants, des pèlerins contre les mauvais esprits. 

C'est le principal sanctuaire Shinto de la branche Inari au Japon qui compte près de 40000 sanctuaires. Énormément de statuts de renard, pas facile à comprendre pour un catholique comme moi: dans la religion Shintô, Inari est le Kami soit la divinité, des céréales et du riz, des fonderies et du commerce, et des gardiens de maison. Son messager est le renard, protecteur des récoltes, si respecté et vénéré qu'avec le temps, il est confondu avec le Kami. D'où la multitude de statues représentant le renard. Ces renards scultés dans le bronze, le bois, la pierre, porte souvent une bavette rouge.,

Kyoto la ville moderne

Voilci quelques photos montrant la ville moderne, (cela va vous changer des Temples). Il n'y a pas de réflexion d'intégration urbaine : d'une par les Temples qui représentent souvent un domaine foncier important qui a traversé les âges depuis des centaines d'années, reconstruits systématiquement alors qu'ils ont brûlé plusieurs fois, et d'autre part la ville qui se construit et se reconstruit sur elle même, en densifiant. Des aménagements de qualité mettant en valeur les rivières sont réalisés. Comme à Tokyo et à Nagoya les déplacements à vélo sont nombreux. Des lignes de métro existent ainsi que des lignes de bus efficaces. Nombreux sont les touristes, yc Japonais, qui aiment la visiter. souvent les infrastructures performantes sont à péage. Ville pleine de contrastes, et ville que l'on ne peut oublier… 

 

Kyoto la ville aux mille temples et Shrine suite

Le fait de simplement passer quelques jours à Kyoto est un vrai bonheur. Ville dans une cuvette, traversée par la riviere Kamo (aménagée en voie bleue), entourée de montagnes boisées, très quadrillée par de larges avenues, Kyoto est remplie de contrastes entre ses Temples et les espaces verts autour, et la ville moderne. Cette ville peut être considérée comme la capitale historique, culturelle et intellectuelle du Japon. (On y trouve entre autre l'Institut Franco Japonais du Kansai mais fermé!). Souvenez vous des accords de Kyoto: conférence internationale de l'ONU sur les changements climatiques, pour trouver des solutions, que l'on cherche encore, au grave problème du réchauffement climatique. Ancienne capitale du Japon, cité des moines et des bonzes, des geishas, des Temples et des jardins… Ville où l'on aime flâner, découvrir les Temples qui se succèdent, particulièrement ceux qui sont sur les flans des montagnes. Le Japon est comme un être humain, dont la tête serait à Tokyo, l'estomac à Osaka et le cœur à Kyoto. Je ne peux vous montrer tous les temples et Shrine que j'ai déjà visités, mais je vous ai choisi 3 Temples, en plus de ceux présentés dans l'article précédent et le Château Nijo :

Le premier il s'agit de Kinkakuji Temple, appelé Temple d'or, puis Daitokuji Temples expression du Bouddhisme Zen, le Chateau Nijo et enfin Kiumizudera Temple.  Dans ce temple sous l'autel, est organisé une descente dans le noir complet en suivant une corde. Au moment où l'on voit une pierre plate et ronde très légèrement éclairée,  que l'on fait tourner, on émet un vœu plausible,  pour ensuite ressortir. Je trouve bien d'inviter les individus à élaborer des vœux, cela nous rapproche des personnes que l'on aime en pensant souvent à eux…

Kyoto, Temple Bouddhiste Nishi Hongwanji

Je viens d'arriver à Kyoto, et déjà mon esprit est transporté vers une porte qui s'ouvre (comme chez moi à Olivet où j'ai posé une porte sequencant le jardin, mais pas uniquement le jardin…): le calme domine, l'apaisement, la sérénité… J'ai traversé le Temple Koshoji en face de ma Guest house, et je me trouve dans l'enceinte du Temple Nishii Honggwanji (Patrimone Mondial). Un accueil exemplaire me confirmant que je peux participer aux cérémonies du matin (6:00). Le lieu est magique: deux bâtiments principaux, le Amidado, et le Goeido. Ce dernier finit d'être construit en 1636, est une des plus grandes construction en bois du Japon. Religion pratiquée est le Bouddhisme et plus precisemment Jodo Shinshu.  Le Amidado est ouvert et ma chance veut qu'un office religieux s'y déroule un peu après mon arrivée: une dame âgée ayant des difficultés pour marcher a commandé cet office. 7 bonzes, dont un plus âgé chef de la cérémonie, s'installent. Quelques sons provenant d'un bol en bronze légèrement frappé et les hymnes commencent. Cela me rappelle le Népal, le Tibet, le Ladakh (voir Inde Ladakh sur le corps principal de Montagnes Sacrées), où j'ai déjà participé à ces cérémonies Bouddhistes. Un couple, la quarantaine a demandé une cérémonie; cette fois, les hymnes sont rythmés en frappant deux bois de bambous. Un bonze plus âgé , vient faire un discours pour ce couple devant de nombreux fidèles qui écoutent la bonne parole. 

Je le savais, je suis au bon endroit au bon moment, à écouter ce que j'ai envie d'entendre, à profiter d'une ambiance que je recherche: feutrée, propice au recueillement et à la méditation. J'ai pratiqué la méditation comme Jourdain faisait de la prose, sans le savoir: notamment lors de mes expéditions en montagnes, où mes courses extrèmes à travers le monde. Ce n'est qu'un début, car dans 4 jours je pars pour Nara où l'aventure spirituelle démarrera, mais vivons le moment présent et profitons de Kyoto, ce joyau reconnu Patrimoine Mondial par l'UNESCO. 

Une photo vous montre mon lit japonais dans une chambre collective de 8 lits, cela va me changer des chambres individuelles, l'ambiance est chaleureuse.

 

 

Nagoya aquarium, musée de l’Antarctique, urbanisme (fin)

Le respect de la vie, des êtres vivants, et la science, la créativité artistique, la culture … qu'il faut défendre ou soutenir … 

En conclusion de l'exposition relatant l'histoire de l'urbanisation de la ville de Nagoya était écrit: < Dieu créa la terre et l'homme créa  la ville>, < Comment les villes du futur doivent être conçues?  Comment devront nous réagir pour prendre soin de la terre? Penser la ville durable,  pour assurer l'avenir de nos enfants>

Nagoya suite Musées aquarium public

( le texte présentant les photos se trouve dans l'article précédent)